Cheikh Béthio Thioune vient de prendre deux importantes mesures hier, avant de s'envoler pour Paris, la France. Le guide des thiantacounes vient d’interdir à ses disciples le port du "njelë" (pendatif) à son effigie et le tam-tam à l'occasion des "thiant". Ces mesures sont dictées d'une part par des soucis de sécurité, d'autre part par la volonté de sortir du culte l'accessoire pour se consacrer à l'essentiel. "Le Cheikh a entamé ce processus d'assainissement pour des raisons de sécurité publique.
En effet, à en croire Serigne Saliou Thioune, le mouvement est infiltré par des gens qui se réclament du Cheikh, portent des pendentifs à son effigie, mais font ce qu'ils veulent, ne se soumettant pas aux 'ndigël" (injonctions et directives) du Cheikh", explique Serigne Saliou Thioune dans les colonnes du journal Observateur. Cette mesure ainsi prise, Cheikh Béthio, selon son fils aîné, "attire l'attention des autorités quant aux agissements de ces derniers et dégage toute forme de responsabilités quant à leurs agissements".
Ainsi les thiantacounes vont donc devoir se séparer de ces fameux signes par lesquels on les identifiait facilement. S'agissant de l'interdiction formelle de battre le tam-tam durant les "thiant", Cheikh Béthio le motive, selon Serigne Saliou Thioune, par la volonté de "sortir du folklore qui a fini de montrer ses excès pour rester dans le liturgique et dans le cadre de la religion". Ouf de soulagement quand même : les "dukatt" (fameux pas de danse typique des thiantacounes) ne sont pas interdits dans le sillage des tam-tams. "C'est une expression, une manifestation du bonheur qu'on a d'entendre ou de voir le Cheikh", ajoute un autre responsable influent des thiantacounes.
En effet, à en croire Serigne Saliou Thioune, le mouvement est infiltré par des gens qui se réclament du Cheikh, portent des pendentifs à son effigie, mais font ce qu'ils veulent, ne se soumettant pas aux 'ndigël" (injonctions et directives) du Cheikh", explique Serigne Saliou Thioune dans les colonnes du journal Observateur. Cette mesure ainsi prise, Cheikh Béthio, selon son fils aîné, "attire l'attention des autorités quant aux agissements de ces derniers et dégage toute forme de responsabilités quant à leurs agissements".
Ainsi les thiantacounes vont donc devoir se séparer de ces fameux signes par lesquels on les identifiait facilement. S'agissant de l'interdiction formelle de battre le tam-tam durant les "thiant", Cheikh Béthio le motive, selon Serigne Saliou Thioune, par la volonté de "sortir du folklore qui a fini de montrer ses excès pour rester dans le liturgique et dans le cadre de la religion". Ouf de soulagement quand même : les "dukatt" (fameux pas de danse typique des thiantacounes) ne sont pas interdits dans le sillage des tam-tams. "C'est une expression, une manifestation du bonheur qu'on a d'entendre ou de voir le Cheikh", ajoute un autre responsable influent des thiantacounes.
Autres articles
-
Assemblée nationale: Guy Marius Sagna adresse 42 questions écrites au nouveau gouvernement de Sonko
-
Education nationale: le nouveau ministre annonce un recensement du personnel enseignant
-
Naufrage du bateau le "Joola" : l'association des familles des victimes veut faire du 26 septembre un jour férié
-
Grand Yoff : le maire Madiop Diop ne compte pas reculer devant les marchands
-
Ascosen alerte sur une probable hausse du prix de l'eau et indexe Macky Sall