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Plainte Guinée Equatoriale contre la France: Réponse du gouvernement après le rapport de la Cour internationale de justice de La Haye



Plainte Guinée Equatoriale contre la France: Réponse du gouvernement après le rapport de la Cour internationale de justice de La Haye
Le gouvernement de la Guinée équatoriale a reçu la décision de la Cour internationale de Justice de La Haye concernant la plainte déposée par notre pays contre la France. «Nous rappelons que cette affaire, qui a été jugée au tribunal de La Haye, a commencé suite à l’accusation préalable, de la part du Parquet de Paris, à certains chefs d’État africains et à leur famille, concernant l’affaire dénommée «biens mal acquis».

Cependant, à la fin, l’affaire n’a porté que sur le vice-président de la Guinée équatoriale, S. E. Nguema Obiang Mangue. Pour cela, l’État de la Guinée équatoriale a déposé une plainte contre la France devant la Cour internationale de La Haye, suite aux attaques à l’immunité du vice-président de la Guinée équatoriale», pointe le Bureau d'information et de presse de Guinée équatoriale
 
Dans une note parvenue à Pressafrik.com, ledit bureau indique qu’«après le rapport établi par la Cour internationale de La Haye, le gouvernement déclare officiellement que la Guinée équatoriale a toujours considéré que les poursuites engagées devant un tribunal français représentent une action unilatérale et injustifiée, car un tribunal local ne peut pas prétendre d’exercer une autorité judiciaire extranationale envers des entités, des institutions et des personnes externes à la France, qui sont absolument hors de son autorité et de sa juridiction, notamment lorsqu’il s’agit d’un haut représentant d’un État, comme c’est le cas du vice-président de la République de Guinée équatoriale». 

«Pour cela, notre gouvernement a confié cette affaire à la Cour internationale de justice, comme étant une institution créée par les Nations unies pour résoudre les affaires judiciaires entre les différents pays», précise-t-on. 
 
Le gouvernement de la Guinée équatoriale montre «sa déception pour le fait que la Cour internationale de La Haye n’a pas encore abouti à rendre une décision définitive concernant cette affaire, qui manque de fondement solide, mais qui démontre par contre de la mauvaise foi».  

Néanmoins, le gouvernement de la Guinée équatoriale affiche «sa satisfaction, car dans le rapport présenté par la Cour internationale de justice de La Haye, hier mercredi 7 décembre, il est reconnu clairement le caractère diplomatique de l’immeuble situé 42 avenue Foch, à Paris. Donc, il est reconnu que cette propriété ne constitue pas un « bien mal acquis »». 

L’État équato-guinéen réclame «de façon réitérée la propriété de cet immeuble-là, qui était la propriété de l’État équato-guinéen mais que la justice française a rejeté». 

«Le fait de reconnaître que l’État de la Guinée équatoriale est le propriétaire légitime de l’immeuble, avec tous ses meubles, implique donc de reconnaître qu’il ne s’agit pas d’un « bien mal acquis » et montre également la preuve évidente de la mascarade judiciaire que la justice française prétend faire de manière unilatérale. Puisqu’il a été démontré que l’immeuble n’est pas un « bien mal acquis », la partie française devrait retirer définitivement l’accusation contre le vice-président de la République de Guinée équatoriale, car elle n’est pas fondée sur l’accusation principale. Par conséquent, elle devrait reconnaître sans ambages l’immunité de S. E. Nguema Obiang Mangue. Dans le cas contraire, il serait confirmé l’intention du gouvernement français de lancer un plan de déstabilisation contre la République de Guinée équatoriale», fulmine le gouvernement Equato-guinéen.  


Jeudi 8 Décembre 2016 - 10:16


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