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Pour Cavani, ce sera l’axe ou un départ

Selon certaines confidences recueillies par Le Parisien, Edinson Cavani aurait clairement l’intention de quitter le Paris SG l’été prochain si la garantie de jouer dans l’axe ne lui était pas assurée.



               Que faire d’Edinson Cavani ? Cette question, du côté du Paris SG, tout le monde se la pose, avec des avis plus ou moins tranchés selon qu’il s’agisse des dirigeants du club ou de simples supporteurs. Entre les partisans de le conserver et ses détracteurs qui souhaiteraient le voir partir, l’attaquant uruguayen est loin de faire l’unanimité. Il y a une quinzaine de jours, Nasser al-Khelaïfi, son président, avait cependant émis une opinion claire à ce sujet dans les colonnes du Parisien. «Edinson Cavani est un joueur que j’aime beaucoup. Je peux vous dire qu’il est très bien avec nous et que la question de son départ ne se pose pas. Paris l’aime et il aime Paris.» Point final concernant ce dossier ? A priori, cela semble loin d’être le cas…

Edinson a compris que, dans l’intérêt de l’équipe, il devait jouer sur un côté et il le fait depuis maintenant deux ans. Mais ce n’est pas pour autant que cette situation lui convient.
— Un proche de Cavani
En effet, ce lundi, le quotidien francilien relance le débat en citant cette fois un proche de Cavani, celui-ci affirmant, péremptoire : «Il n’est pas question qu’Edinson reste une saison de plus au PSG si la situation sportive ne change pas». Comprenez, si l’Uruguayen continue d’évoluer sur un côté de l’attaque parisienne et non dans l’axe. «C’est le fond du problème», ajoute ainsi cette source anonyme. «Edinson a compris que, dans l’intérêt de l’équipe, il devait jouer sur un côté et il le fait depuis maintenant deux ans. Mais ce n’est pas pour autant que cette situation lui convient. Il voudrait s’installer dans l’axe de l’attaque, son poste de prédilection, et pas seulement quand Ibrahimovic est absent. Il lui faut de la continuité à ce poste pour exprimer totalement les qualités qui ont fait de lui le meilleur buteur du championnat d’Italie.» Une référence à la dernière saison de Cavani à Naples, lors de laquelle il avait inscrit la bagatelle de 29 buts en 34 matches de Serie A. Soit deux de plus qu’en 60 matches de Ligue 1 disputés depuis son arrivée dans la capitale hexagonale.

Un rendement en nette baisse imputable, donc, selon ses proches, à son positionnement sur le terrain et à la stature pour le moins envahissante de Zlatan Ibrahimovic, dont s’accommode l’Uruguayen sous la contrainte. Mais celle-ci aurait désormais atteint les limites du supportable pour Cavani. Un temps susurré du bout des lèvres, un départ du Suédois l’été prochain, à un an de la fin de son contrat, constituerait cependant une énorme surprise, même s’il a montré quelques signes de lassitude et d’énervement ces dernières semaines. Du coup, l’ancien Napolitain voit se profiler une troisième saison d’affilée à jouer les dépanneurs sur le côté et, parfois, dans l’axe. Un statut qui ne lui convient plus. D’où ses envies d’ailleurs. Reste à savoir si le Paris SG a l’intention de le retenir contre son gré.
Un prix de base à 50 millions d'euros ?
A priori, malgré les déclarations d’Al-Khelaïfi, la position des dirigeants qataris devrait s’avérer extrêmement pragmatique sur le sujet. Autrement dit, Cavani sera libre de partir si le club s’y retrouve financièrement. Même si la valeur actuelle du Sud-Américain n’est plus la même qu’il y a deux ans, lorsque le PSG avait déboursé 64 millions d’euros à Naples pour obtenir sa venue, il n’en demeure pas moins qu’il a inscrit 48 buts en 89 matches joués avec le double champion de France. Un total, associé à ses qualités reconnues dans le pressing et l’état d’esprit sur le terrain, qui ne poussera pas les responsables du club à le brader. En dessous de 50 millions d’euros, il serait ainsi très improbable de voir l’Uruguayen obtenir gain de cause. Surtout que son départ revêtirait une importance colossale pour la marge de manœuvre du PSG sur le marché estival vis-à-vis du fair-play financier.

Disposant à ce jour d’une enveloppe, autorisée par l’UEFA, s’élevant à 60 millions (en attendant une possible réévaluation à 80 millions avancée par certains), le club de la capitale ne refuserait pas un départ de Cavani contre une telle somme, qui lui permettrait de se consacrer à plusieurs dossiers (Pogba, Griezmann, De Bruyne, Dybala…) et non pas un seul. Surtout si l’Uruguayen exprimait officiellement son désir de partir. Mais pour l’instant, les deux formations les plus intéressées par le profil de l’Uruguayen, à savoir l’Atlético Madrid et la Juventus Turin, ne semblent pas en mesure d’aligner les 50 millions d’euros minimum nécessaires à la concrétisation d’un tel transfert. Sauf que l’un comme l’autre possède un joueur, jeune et français, figurant dans le viseur du PSG. A savoir Paul Pogba pour la Juve et Antoine Griezmann pour l’Atlético. Faut-il y voir les prémisses d’un terrain d’entente ? Possible. A moins que Manchester United, déçu par Radamel Falcao, ne vienne mettre tout le monde d’accord. En attendant, Cavani, lui, aurait déjà commencé à croiser les doigts…                  


Lundi 27 Avril 2015 - 11:27


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