Professeur de langue française à Colombia University aux Etats-Unis et spécialiste de l’Histoire des Sciences et de la Philosophie islamique, Pr Souleymane Bachir Diagne était l’invité de l’émission « Objection » sur Sud fm. Selon lui, « sur le plan idéologique, intellectuelle de la violence terroriste telle que nous la connaissons aujourd’hui, il est certain que le Sénégal ne peut pas être ignoré ». « Il nous appartient, maintenant, d’être vigilants », a-t-il préconisé.
Evoquant les facteurs déstabilisateurs, il a indiqué que « quand quelle chose se passe chez votre voisin, (s’il y a un incendie par exemple), il vaut mieux commencer d’abord par l’aider et ensuite faire en sorte d’être à l’abri de l’expansion. Or nous ne pouvons pas être dans une région qui est aujourd’hui la cible de la violence terroriste et prétendre que nos frontières qui ne sont même pas des frontières qui nous séparent physiquement du reste de notre environnement, vont nous protéger ».
A l’en croire, «il serait tout à fait dangereux et injuste de stigmatiser une interprétation de l’Islam en disant c’est la faute des salafistes, c’est des propos dont il faut se garder » d’autant plus que « les Salafistes estiment qu’ils sont ceux qui reproduisent fidèlement sans ajout la tradition des pieux ancêtres mais tous les musulmans sont logés à la même enseigne ». Ainsi, « le Salafisme en lui-même n’est pas le problème. En revanche, il est vrai que si vous estimez que vous avez l’orthodoxie et que vous seul qui êtes en mesure de savoir exactement ce que faisaient les pieux ancêtres et que par conséquent, tous ceux qui ont une lecture différente n’appartiennent plus à cette religion, évidemment, c’est une attitude d’exclusion qui, dans sa partie la plus extrême et la plus extrêmiste, peut devenir une violence terroriste », a-t-il développé.
Sonnant l’alerte, Pr Souleymane Bachir Diagne croit « qu’aujourd’hui, il suffit de regarder autour de soi (au Sénégal) pour voir qu’il y a des groupes, des organisations qui se réclament de ce salafisme ». « Maintenant, en termes démographiques, la grande majorité des Sénégalais se reconnait dans la spiritualité Soufi représentée par les confréries », a-t-il toutefois affirmé.
Evoquant les facteurs déstabilisateurs, il a indiqué que « quand quelle chose se passe chez votre voisin, (s’il y a un incendie par exemple), il vaut mieux commencer d’abord par l’aider et ensuite faire en sorte d’être à l’abri de l’expansion. Or nous ne pouvons pas être dans une région qui est aujourd’hui la cible de la violence terroriste et prétendre que nos frontières qui ne sont même pas des frontières qui nous séparent physiquement du reste de notre environnement, vont nous protéger ».
A l’en croire, «il serait tout à fait dangereux et injuste de stigmatiser une interprétation de l’Islam en disant c’est la faute des salafistes, c’est des propos dont il faut se garder » d’autant plus que « les Salafistes estiment qu’ils sont ceux qui reproduisent fidèlement sans ajout la tradition des pieux ancêtres mais tous les musulmans sont logés à la même enseigne ». Ainsi, « le Salafisme en lui-même n’est pas le problème. En revanche, il est vrai que si vous estimez que vous avez l’orthodoxie et que vous seul qui êtes en mesure de savoir exactement ce que faisaient les pieux ancêtres et que par conséquent, tous ceux qui ont une lecture différente n’appartiennent plus à cette religion, évidemment, c’est une attitude d’exclusion qui, dans sa partie la plus extrême et la plus extrêmiste, peut devenir une violence terroriste », a-t-il développé.
Sonnant l’alerte, Pr Souleymane Bachir Diagne croit « qu’aujourd’hui, il suffit de regarder autour de soi (au Sénégal) pour voir qu’il y a des groupes, des organisations qui se réclament de ce salafisme ». « Maintenant, en termes démographiques, la grande majorité des Sénégalais se reconnait dans la spiritualité Soufi représentée par les confréries », a-t-il toutefois affirmé.
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