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Procès de Karim: Mbaye Ndiaye rejoint Bibo Bourgi



Procès de Karim: Mbaye Ndiaye rejoint Bibo Bourgi
C'est la première sentence du juge Henry Grégoire Diop, ce mardi à la neuvième audience du procès de Karim Wade et ses présumés complices. Mbaye Ndiaye, présumé complice du célèbre détenu de la Maison d'Arrêt et de Correction (MAC) de Rebeuss, rejoint le témoin-clé, Bibo Bourgi. Il est dispensé d'audience jusqu'à la fin des exceptions. La Cour a répondu favorablement à la demande de la défense. Celle-ci ayant la parole, c'est Me Leyti Ndiaye qui annonce les couleurs d'entrée. Ce, pour préciser à la partie civile qui selon lui, dit « Monsieur le Président qu'on abuse de votre temps, qui nous demande de nous taire,... » : « Nous ne retrancherons pas un iota à nos exceptions ». Dès lors, Me Leïty Ndiaye prône l'annulation de toute la procédure antérieure au 14 octobre, date de la seconde mise en demeure. Et sert à Mes Félix Sow et Cie de la partie civile : « Nous  sommes au Temple de Thémis, de la Justice qui tient une balance, symbole de l'équilibre ». Donc, « il ne s'agit pas de frapper bien et fort » même si, «il y a urgence de main levée contre le placement sous mandat de dépôt de Pape Mamadou Pouye, dans les liens de la détention depuis le 17 avril 2013, la levée de contrôle judiciaire de Mbaye Ndiaye, Pierre Agbogba et Bibo Bourgi dont l'état de santé critique est connu désormais de tout le monde» .

« Inculper des personnes deux (2) fois pour les mêmes faits, c'est nul et de nullité absolue ». D'autant plus que cela n'a été fait selon lui que « pour garder Karim et ses présumés complices dans les liens de la détention », s'éructe l'avocat de la défense qui tonne : « C'est ici que nous allons soulever les nullités nulle part ailleurs ». Avant que son collègue, Me Demba Ciré Bathily prend le relai pour dire pour sa part qu'en ce qui concerne la constitution de partie civile de l'Etat du Sénégal, la partie civile est en train de faire une confusion entre la constitution elle-même à savoir l'intervention qui tend à la reconnaissance du droit) et l'action civile, la possibilité offerte à une partie qui se sent lésée de faire reconnaître son droit à la réparation.

Cela ne souffre d'aucune contestation selon les propres termes de l'avocat de Karim : « la partie civile est exclue des débats». L'Etat est loin de défendre l'intérêt général, mais son intérêt particulier. "On a tout vu dans ce dossier", regrette par ailleurs Me Ciré Clédor LY qui parle la commission rogatoire envoyée à Singapour qui, précise-t-il n'a fait produit ses résultats qu'en six jours entre le 10 avril et le 16 avril, date à laquelle l'information devait être clôturée. Parlant d"artifice pour se conformer à la loi", la robe noire demande l'annulation de toutes les commissions rogatoires internaationales de Monaco et de Singapour car ne satisfaisant pas aux conditions qui leur permettent d'exister.
Selon Me Souleymane Ndéné Ndiaye, il n'est pas question d'entrer aux fonds tant que Karim et ses présumés complices n'auront pas répondu à la question à savoir reconnaissent-ils ou non les faits qui leur sont reprochés. Pause, reprise à 15 heures.

A noter la présence du Procureur spécial près de la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) où le maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé est convoqué dans le cadre de la traque des biens dits mal acquis.


Mardi 26 Août 2014 - 16:24


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