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Procès des pro-Gbagbo: la défense avance ses derniers arguments

En Côte d’Ivoire, le procès de Simone Gbagbo et de ses co-accusés pour atteinte à la sûreté de l’Etat touche à sa fin. Ce vendredi, les avocats de la défense terminent leurs plaidoiries et avancent leurs derniers arguments pour contrer l’accusation.



Dernière ligne droite pour lesplaidoiries  avec notamment la défense de l'ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo. Son avocat Maître Dadjé a rappelé, au cours de sa prise de parole, sa propre arrestation au sortir de la crise. Il a bénéficié d'un non-lieu quand il a pu prouver que les témoignages présentés à l'époque, le disant en Côte d'Ivoire pendant la crise, étaient faux, car il était en Europe à ce moment-là. 

Plus tôt ce matin, il y a eu les plaidoiries de l’avocat du diplomate Abou Drahamane Sangaré et de Pascal Affi N'Guessan,le président du FPI, dont l'autorité est contestée depuis plusieurs mois par un mouvement justement mené par Abou Drahamane Sangaré. L'actualité s'invite donc dans ce procès, car jeudi soir, ce dernier a été nommé président par intérim du parti lors d'une réunion que Pascal Affi N'Guessan qualifie d'illégale et infondée.

Les relations entre les deux hommes sont donc plus que tendues et pourtant, ce vendredi, ils partagent le même avocat. Maître Bobré a expliqué les efforts qu'ils avaient menés pour trouver une solution négociée à la crise politique de 2010-2011, rappelant les liens très puissants entre Abou Drahamane Sangaré et Laurent Gbagbo, qui sont « comme des frères », a-t-il dit.

Maître Gouamene a pour sa part terminé, en début d'après-midi, la défense du vice-amiral Faussignaux Vagba, contre qui le parquet a requis vingt ans de prison. Il a tenté de convaincre la Cour d'acquitter son client, décoré de trois étoiles, « la crème de la crème de notre marine nationale », a-t-il scandé. L'homme de loi a ainsi fait venir le haut gradé face à la cour pour que les jurés constatent les séquelles des balles qu'il a reçues lors de son arrestation.

Les plaidoiries devraient se terminer ce vendredi 6 mars dans l'après-midi. S'il n'y a pas de répliques de la partie civile ou du parquet général, les accusés auront droit à un dernier mot avant que la Cour ne se retire pour délibérer  immédiatement après.


Rfi

Vendredi 6 Mars 2015 - 16:07


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