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Procès : deux partisans de Karim manquent de peu de le rejoindre en prison



Entrés libres ce jeudi matin au Tribunal de Dakar, ils ont failli terminer en prison. En effet, bien heureux que sont Saër Tambédou, marchand ambulant, 29 ans et Ndeye Diop, 37 ans, deux partisans de Karim pour qui, il ne s’en est fallu de peu pour qu’ils rejoignent Rampino en prison pour le délit de trouble à l’audience. Pourtant le message du juge servie dès l’ouverture de l’audience le matin semblait bien passait mais il fallait compter avec l’empressement du public acquis à la cause du célèbre détenu qui applaudit et scande le slogan : « Président, président » à chacune des apparitions de ce dernier au box des accusés et lorsqu’il quitte la salle». Saër Tambédou et Ndéye Diop l’ont fait trop tôt cette fois-ci.
 

Il était à peine 18 heures au moment où la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) levait la séance pour annoncer la reprise le lundi prochain lorsque le public a repris le rituel. Ce, sans que le juge Henry Grégoire Diop n’est eu le temps de le faire. C’est ainsi qu’il demande que ces deux personnes soient attraites à la barre pour être jugées. D’autant plus qu’il leur avait «interdit de manifester tout signe d’approbation ou de désapprobation». Commence la procédure d’usage. « Décision de la Cour ce 21 août 2014, Karim Meïssa Wade contre Etat du Sénégal, alors que l’audience n’est pas encore suspendue, se sont levés et ont commencé à crier le nom de ce dernier (Karim) et scander, « Président, président » perturbant l’audience alors que le matin ils étaient avertis qu’il était interdit de manifester… », décline le juge qui cite l’article 390 du code de procédure pénale avant de demander « qui veut se constituer pour leur défense ? ».
 
Mes Corinne Dreyfus, El Hadji Amadou Sall, Seydou Diagne, Francisca Finnel, presque toute la défense de wade-fils, de se constituer mais les accusés n’auront pas finalement besoin de leur aide car Ndéye Diop prend les choses en main pour solliciter la clémence de la Cour. « Vous êtes nos oncles, pardonnez-nous. Cela ne se reproduira pas ». « Comme c’est une dame, la Cour accepte ses excuses », décide le juge qui parle par ailleurs de "détendre l’atmosphère ». Là, le public d’applaudir en guise d’approbation, oubliant déjà l’interdiction.
 
Ça promet. 


Vendredi 22 Août 2014 - 00:08


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