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«Quand il y a un front de l’opposition, c'est parce que…» : Ibrahima Abou Nguette.

Critiquer objectivement est le rôle de toute opposition digne de ce nom selon Ibrahima Abou Nguette. Le président du parti Initiative pour une politique de développement (Ipd) s’est ainsi exprimé en marge de la réunion du Bureau politique de son parti, ce samedi. Il s’est livré à une analyse des sorties de l’opposition, notamment sur la coalition qui est en train d’être mise sur pied.



«Quand il y a un front de l’opposition, c'est parce que…» : Ibrahima Abou Nguette.
 «Quand il y a un front de l’opposition, c’est parce que devant, il y a quelque chose de costaud», a déclaré le président du parti Initiative pour une politique de développement (Ipd), qui se prononçait sur l’environnement politique sénégalais. Continuant sur sa lancée, Ibrahima Abou Nguette déclare : «Nous sommes costauds mais nous ne devons pas dormir sur nos lauriers». Dans le jeu de la démocratie, chacun joue sa partition, selon l’homme politique, mais l’essentiel c’est de le faire de manière «objective» : «l’opposition est là pour critiquer et le Gouvernement pour exécuter le mandat reçu du peuple. Chacun est dans son rôle».

Sur la vie sociale, l’auteur de l’œuvre : «Projet de société pour un Sénégal émergent», déclare être conscient de certaines difficultés que vivent les Sénégalais, mais est d’avis que l’Chef de l’Etat est en train de tout faire pour améliorer les conditions de vie de la population : «Entre concevoir, préparer et exécuter, cela prend du temps, mais des mesures intermédiaires sont prises pour soulager les populations. Quand on veut parfaire, on n’est jamais satisfait», indique-t-il.

M. Nguette s’est également prononcer sur l’envoi des 2100 soldats Sénégalais en Arabie Saoudite, le trouvant légitime et justifié par l’intérêt que représente ce royaume pour le Sénégal. « C’est tout à fait normal d’envoyer des soldats pour soutenir un pays», annonce-t-il, tout en reconnaissant le déficit de communication pour éclairer l’opinion sur la nécessité de cet envoi. Mais le leader politique trouve que: «les grands pays de ce monde interviennent sans résolution. Donc il faudra qu’ils aient l’apanage de décider. Nous aussi, nous avons non intérêts et il faut qu’on les défende»


Mardi 26 Mai 2015 - 10:35


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