C'est un Casque bleu marocain qui a été tué dimanche par les membres de groupes d'auto-défense qui contrôlent la ville de Bangassou. Alors que les soldats de la paix ravitaillaient les déplacés musulmans en eau, un convoi de camions citernes a été pris en embuscade par plusieurs hommes armés.
Dans un communiqué, la Minusca a identifié les assaillants comme étant des anti-balaka. Trois autres soldats du contingent ont été légèrement blessés lors de cette attaque.
Depuis plusieurs semaines, ce sont les Nations unies qui se substituent aux acteurs humanitaires pour acheminer l'eau envers les déplacés. Les groupes d'auto-défense empêchant les ONG de venir en aide aux populations.
Ce week-end déjà, c'est la prise d'otage d'une déplacée musulmane qui avait mis le feu aux poudres dans la ville. Une dizaine de résidents du site de déplacés du Petit séminaire, où sont réfugiés 2 000 musulmans à côté de la cathédrale, ont pillé et détruits plusieurs biens appartenant à l'évêché.
Quelques heures avant cette attaque, la Minsuca dénonçait « le harcèlement et les attaques répétées contre les Casques bleus » de la part de ces groupes armés dans la ville.
C'est le sixième Casque bleu qui périt à Bangassou depuis le mois de mai. A l'époque, quatre Cambodgiens et un Marocain avaient également été tués par ces mêmes groupes d’auto-défense qui attaquaient la ville, causant la mort de plus d'une centaine de personnes.
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