A la sortie ouest de Bambari, Paul Manalenga, le président des cotonculteurs de la Ouaka, vit dans un petit site de déplacés après avoir dû fuir son village il y a trois ans, lors d'un raid d'hommes armés. Mais désormais, il a du mal à se départir de son sourire. Il est convaincu que 2017 sera l'année de reprise de la culture du coton dans la Ouaka. Le président de la République, Faustin-Archange Touadera l'a promis : « Je suis sûr, ça va redémarrer. Nous aurons une récolte. Je le dis à haute voix, ça, c’est sûr. J’ai déjà confiance aux producteurs qui ont soif de faire du coton. Ça fait beaucoup d’emplois ».
Il y a dix jours, le président Touadera en visite à Bambari a fait un geste : il a remis à Paul Manalenga 16 millions de francs CFA (24 320 euros) en paiements d'arriérés dus aux cotonculteurs.
La reprise du coton était un engagement du candidat Touadera aux producteurs de tout le pays l'an dernier. Promesse qu'il va pouvoir tenir grâce au soutien de la Banque mondiale. « C’est important de redonner confiance aux cotonculteurs en leur payant les arriérés. Mais il va falloir que le secteur privé indique également aux cotonculteurs qu’ils sont prêts à acheter la production, c’est-à-dire il faut que les gens qui achètent le coton, qu’ils l’égrènent sur place, relancent les campagnes parce que les campagnes de coton sont préfinancées par le secteur privé. L’acheteur en début de saison distribue aux paysans des engrais, des semences et leur donne l’assurance que la production leur sera achetée », explique Jean Christophe Carret, le représentant de la Banque mondiale en RCA.
Avant son arrêt complet en 2012, la filière coton faisait vivre 12 000 petits producteurs dans la Ouaka.
Il y a dix jours, le président Touadera en visite à Bambari a fait un geste : il a remis à Paul Manalenga 16 millions de francs CFA (24 320 euros) en paiements d'arriérés dus aux cotonculteurs.
La reprise du coton était un engagement du candidat Touadera aux producteurs de tout le pays l'an dernier. Promesse qu'il va pouvoir tenir grâce au soutien de la Banque mondiale. « C’est important de redonner confiance aux cotonculteurs en leur payant les arriérés. Mais il va falloir que le secteur privé indique également aux cotonculteurs qu’ils sont prêts à acheter la production, c’est-à-dire il faut que les gens qui achètent le coton, qu’ils l’égrènent sur place, relancent les campagnes parce que les campagnes de coton sont préfinancées par le secteur privé. L’acheteur en début de saison distribue aux paysans des engrais, des semences et leur donne l’assurance que la production leur sera achetée », explique Jean Christophe Carret, le représentant de la Banque mondiale en RCA.
Avant son arrêt complet en 2012, la filière coton faisait vivre 12 000 petits producteurs dans la Ouaka.
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