Onze jours d'attente et 24h de réunion entre les huit confessions religieuses du pays, pour finalement livrer un nom : Corneille Nangaa, actuel secrétaire exécutif de la Commission électorale nationale indépendante, a été retenu par sept représentants religieux sur huit pour succéder au président démissionnaire de la Céni.
Selon ces derniers, « l'expertise technique » et « la probité morale » font partie des critères retenus. Corneille Nangaa n'est arrivé à la Céni qu'en 2013, en même temps que l'ex-président, après avoir travaillé pour une organisation américaine spécialisée dans les processus électoraux au Niger et en Côte d'Ivoire.
Mais l'Eglise catholique, poids lourd des confessions religieuses, a annoncé dès mercredi soir s'être retirée du vote. Car aucun débat n’aurait eu lieu, selon elle. Les représentants des sept autres confessions du pays auraient pris leur décision avant. Incapable de garantir l'indépendance de ce choix ni la neutralité du candidat censé représenter toute la société civile, elle a donc choisi de se retirer, comme en 2013.
Si l'impact symbolique de cette décision est important, les confessions religieuses soumettront tout de même leur candidat jeudi au président de l'Assemblée nationale, qui doit l'entériner devant le Parlement, avant de le soumettre au président Joseph Kabila, à qui revient la nomination définitive.
source:rfi.fr
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC