Selon une source judiciaire, ce qui s’est passé à Bunia avec la Lucha, c’est bel et bien l’infraction. Même si la conférence de presse n’a pas eu lieu, les cinq militants étaient déjà dans la salle, avec des calicots sur la table, quand la police a fait irruption ; des tracts appelant Joseph Kabila à quitter paisiblement le pouvoir le 19 décembre, lui promettant une vie après la présidence. C’est constitutif de l’incitation à la désobéissance civile, assure cette source judiciaire.
Pour le mouvement citoyen, au contraire, ces arrestations relèvent de la répression politique pour faire taire toute voix discordante et entériner le maintien au pouvoir du président Kabila au-delà des délais constitutionnels.
Dans ce contexte, l’autre mouvement citoyen présent à Bunia, Filimbi, a décidé de maintenir son sit in. « Je les ai appelés et au cours d’une réunion, je leur ai signifié que ce sit in serait considéré comme illégal », explique le maire de la ville. Ce dernier rappelle que le vice-Premier ministre en charge de l’intérieur, Evariste Boshab, a instruit les autorités locales à ne pas faire preuve de complaisance avec des organisations qui n’avaient aucun statut légal dans la République.
Pour les mouvements citoyens, c’est un faux argument. Eux disent respecter la législation en terme d’information des autorités, que l’expression est libre et ne vouloir que faire respecter la Constitution. Le gouvernement accuse, lui, ces mouvements citoyens de prôner la déstabilisation, alors qu’il y a aujourd’hui un accord politique signé par la majorité et une frange de l’opposition et des consultations en cours.
Pour le mouvement citoyen, au contraire, ces arrestations relèvent de la répression politique pour faire taire toute voix discordante et entériner le maintien au pouvoir du président Kabila au-delà des délais constitutionnels.
Dans ce contexte, l’autre mouvement citoyen présent à Bunia, Filimbi, a décidé de maintenir son sit in. « Je les ai appelés et au cours d’une réunion, je leur ai signifié que ce sit in serait considéré comme illégal », explique le maire de la ville. Ce dernier rappelle que le vice-Premier ministre en charge de l’intérieur, Evariste Boshab, a instruit les autorités locales à ne pas faire preuve de complaisance avec des organisations qui n’avaient aucun statut légal dans la République.
Pour les mouvements citoyens, c’est un faux argument. Eux disent respecter la législation en terme d’information des autorités, que l’expression est libre et ne vouloir que faire respecter la Constitution. Le gouvernement accuse, lui, ces mouvements citoyens de prôner la déstabilisation, alors qu’il y a aujourd’hui un accord politique signé par la majorité et une frange de l’opposition et des consultations en cours.
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