A en croire ce rapport, de janvier à juin 2016, 1 500 personnes ont payé une taxe pour avoir le droit d'être creuseur, c’est-à-dire d’explorer des mines artisanales, mais 238 seulement se sont acquittés de la contribution pour la réhabilitation de l'environnement. Une taxe qui est pourtant réglée en même temps que celle pour être creuseur.
Autre exemple, en examinant la somme perçue par la province, seuls 17 concasseurs auraient été enregistrés dans le Sud-Kivu entre janvier et juin. Impossible répond l'organisation Max Impact spécialisée dans le secteur minier. Des centaines de concasseurs sont actifs dans la région et payent pour qu'on les autorise à exercer.
Pour le coordinateur de cette ONG, Safanto Bulongo, pas de doute donc cet argent a été détourné : « Nous pensons qu’effectivement, cet argent a été collecté, mais a été subtilisé et n’a pas été inscrit au budget de la province. Et nous, nous estimons que cela ne doit pas passer inaperçu ».
Cette ONG appelle donc à ce que les députés exigent l'ouverture d'une enquête sur la gestion des ressources minières dans cette province. Les autorités locales de leur côté reconnaissent qu'il y a de la fraude dans le secteur.
Mais pour le ministre provincial des Mines, Apollinaire Bulimbi, des mesures sont prises pour améliorer la gouvernance : « Vous savez, il y a des bandes armées ici. Par exemple dans le secteur de l’or. Et vous savez que nous sommes en train de faire des efforts pour qu’on puisse avoir l’étiquetage et la traçabilité de l’or. Parce qu’en définitive c’est le Congo qui perd, mais on n’est pas encore à ce niveau-là ».
L'objectif est d’étiqueter les produits miniers, recenser et qualifier le plus de sites possibles pour améliorer la transparence. Un immense chantier en RDC où l'Etat a beaucoup de mal à assoir son autorité sur l'ensemble de son gigantesque territoire.
Autre exemple, en examinant la somme perçue par la province, seuls 17 concasseurs auraient été enregistrés dans le Sud-Kivu entre janvier et juin. Impossible répond l'organisation Max Impact spécialisée dans le secteur minier. Des centaines de concasseurs sont actifs dans la région et payent pour qu'on les autorise à exercer.
Pour le coordinateur de cette ONG, Safanto Bulongo, pas de doute donc cet argent a été détourné : « Nous pensons qu’effectivement, cet argent a été collecté, mais a été subtilisé et n’a pas été inscrit au budget de la province. Et nous, nous estimons que cela ne doit pas passer inaperçu ».
Cette ONG appelle donc à ce que les députés exigent l'ouverture d'une enquête sur la gestion des ressources minières dans cette province. Les autorités locales de leur côté reconnaissent qu'il y a de la fraude dans le secteur.
Mais pour le ministre provincial des Mines, Apollinaire Bulimbi, des mesures sont prises pour améliorer la gouvernance : « Vous savez, il y a des bandes armées ici. Par exemple dans le secteur de l’or. Et vous savez que nous sommes en train de faire des efforts pour qu’on puisse avoir l’étiquetage et la traçabilité de l’or. Parce qu’en définitive c’est le Congo qui perd, mais on n’est pas encore à ce niveau-là ».
L'objectif est d’étiqueter les produits miniers, recenser et qualifier le plus de sites possibles pour améliorer la transparence. Un immense chantier en RDC où l'Etat a beaucoup de mal à assoir son autorité sur l'ensemble de son gigantesque territoire.
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