Lors de cette manifestation, plusieurs centaines de personnes ont été interpellées puis pour la plupart relâchées. Dans un communiqué, La Voix des sans voix réclame la fin des poursuites contre ces cinq personnes toujours détenues, parmi lesquelles un avocat, maître Timothée Mbuya, de l'organisation Justicia, un journaliste, un étudiant, et deux autres militants.
Maître Georges Kapiamba, président de l'ACAJ, l'Association congolaise pour l'accès à la justice dénonce un faux procès. « Nous exigeons la libération de maître Timothée Mbuya ainsi que les quatre militants de La Lucha qui sont encore en détention à Lubumbashi et contre lesquels ce faux procès est mené par les autorités gouvernementales et provinciales, nous déclare Maître Kapiamba.
Timothée Mbuya, qui a toujours pris des positions critiques contre les gouvernements, contre la répression des manifestations, qui a toujours exigé aussi la libération des prisonniers politiques, est donc aujourd’hui victime d’un harcèlement judiciaire qui vise tout simplement à le sanctionner à cause de son engagement citoyen.
Ils risquent tous une peine allant même jusqu’à cinq ans de prison, et c’est extrêmement grave pour nous, parce qu’on ne peut pas justifier un procès contre un citoyen parce qu’il a pris part à une manifestation pacifique comme celle qui a été organisée le 31 du mois passé [du 31 juillet NDLR]».
Maître Georges Kapiamba, président de l'ACAJ, l'Association congolaise pour l'accès à la justice dénonce un faux procès. « Nous exigeons la libération de maître Timothée Mbuya ainsi que les quatre militants de La Lucha qui sont encore en détention à Lubumbashi et contre lesquels ce faux procès est mené par les autorités gouvernementales et provinciales, nous déclare Maître Kapiamba.
Timothée Mbuya, qui a toujours pris des positions critiques contre les gouvernements, contre la répression des manifestations, qui a toujours exigé aussi la libération des prisonniers politiques, est donc aujourd’hui victime d’un harcèlement judiciaire qui vise tout simplement à le sanctionner à cause de son engagement citoyen.
Ils risquent tous une peine allant même jusqu’à cinq ans de prison, et c’est extrêmement grave pour nous, parce qu’on ne peut pas justifier un procès contre un citoyen parce qu’il a pris part à une manifestation pacifique comme celle qui a été organisée le 31 du mois passé [du 31 juillet NDLR]».
Autres articles
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC
-
Est de la RDC: après l'attaque contre Béni, la négligence des services de sécurité pointée du doigt
-
Selon les résultats du sondage «Mali-Mètre», les Maliens soutiennent la décision de reporter les élections présidentielles