Joseph Kokonyangi, secrétaire général adjoint de la majorité présidentielle, accuse l'opposition, notamment le Rassemblement, d'avoir appelé par des tracts la population à descendre dans la rue et à faire usage de l'article 64 de la Constitution.
Cette disposition demande à la population de faire obstruction à toute tentative de confisquer le pouvoir par la force. Mais selon Joseph Kokonyangi, c'est une mauvaise lecture de l'article 64.
Car l'alinéa 2 dit ceci, rappelle-t-il : « Toute tentative de renversement d'un régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l'Etat congolais. Elle est punie conformément à la loi ».
La lecture est tout autre du côté du Rassemblement. Christophe Lutundula Pene Apala, vice-président du G7 et membre du comité des sages du Rassemblement, explique : « Ce que nous demandons aux Congolais, c'est de remplir leur devoir constitutionnel imposé à l'article 64 dont les deux alinéas ne se contredisent pas. »
« Ils demandent à tout Congolais, ajoute-t-il, de faire échec à un régime contraire à la Constitution et aux normes démocratiques. Et effectivement, aujourd'hui, ceux qui gouvernent le font en fait par un coup d'Etat institutionnel qui ne dit pas son nom. »
Cette disposition demande à la population de faire obstruction à toute tentative de confisquer le pouvoir par la force. Mais selon Joseph Kokonyangi, c'est une mauvaise lecture de l'article 64.
Car l'alinéa 2 dit ceci, rappelle-t-il : « Toute tentative de renversement d'un régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l'Etat congolais. Elle est punie conformément à la loi ».
La lecture est tout autre du côté du Rassemblement. Christophe Lutundula Pene Apala, vice-président du G7 et membre du comité des sages du Rassemblement, explique : « Ce que nous demandons aux Congolais, c'est de remplir leur devoir constitutionnel imposé à l'article 64 dont les deux alinéas ne se contredisent pas. »
« Ils demandent à tout Congolais, ajoute-t-il, de faire échec à un régime contraire à la Constitution et aux normes démocratiques. Et effectivement, aujourd'hui, ceux qui gouvernent le font en fait par un coup d'Etat institutionnel qui ne dit pas son nom. »
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