Rapport sur les Capacités en Afrique 2017: l’ACBF mise sur la Science, la Technologie et l’Innovation

La Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique (ACBF) a sorti un rapport sur les capacités en Afrique 2017. Selon ledit document, les pays Africains ont bel et bien manifesté leur intérêt et leur volonté de travailler en vue d’un développement axé sur la Science, la Technologie et l’innovation (STI) dans les années à venir.
 
En effet, les chefs d’Etat et les décideurs d’Afrique à travers l’agenda 2063 et la position africaine commune dans l’Agenda 2030, ont mis l’accent sur les STI comme principaux leviers pour renforcer les capacités des pays africains en vue d’atteindre les objectifs de transformation économique et de développement.
 
Selon le rapport, 44 pays en 2016-pour évaluer les besoins en matière de capacité dans les zones prioritaires des STI, a montré que 91% des pays Africains considèrent que la formation en STI représente une grande où très grande priorité.
 
D’autres domaines sont également considérés comme prioritaires ou très prioritaires. Il s’agit de l’infrastructure des technologies de l’information et de la communication (80%), l’investissement (75%), la production et la publication des documents scientifiques (72%), les politiques et stratégies (70%), et les règlementations des Lois (65%).

L’ACBF reste déterminée à coordonner le renforcement des capacités en matière de STI sur le continent.

Le professeur Emanuel Nnadozio, par ailleurs, secrétaire exécutif de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique souhaite vivement que ce Rapport constitue une référence importante. Ce, pour comprendre les défis de capacités liées à l’élaboration, la coordination et la mise en n’œuvre des politiques, ainsi que des meilleures initiatives visant à renforcer les capacités en matière de STI en Afrique. 

Le rapport sur la capacité en Afrique a été préparé par une équipe dirigé par le département Connaissances et Apprentissage de la Fondation pour le Renforcement de Capacités en Afrique (ACBF) sous la supervision générale de son secrétaire exécutif, le professeur Emanuel Nnadozio.

Au cours des cinq (5) dernières années, l’ACBF a publié son rapport sur la Capacité en Afrique (RICA) qui mesure et examine les capacités des pays africains à poursuivre leur programme de développement. Compte tenu de l’importance croissante de la science de la technologie et de l’innovation (STI) comme moteur essentiel pour accélérer la transformation socio-économique en Afrique, le RICA 2017 se concentre sur la compréhension des impératifs et capacités en STI auxquelles l’Afrique doit faire face pour accélérer sa transformation.

Les résultats de l’ICA 2016 sont l’ensemble satisfaisant. L’ICA varie de 71,6 (Maroc) à 33,1 (en République  Centre Africaine). Aucun pays ne se situe à l’une où l’autre extrême (le niveau très bas et le niveau très élevé) en matière de capacités. Neuf pays se situent au niveau élevé et deux au niveau bas. Mais aucun pays ne figure au niveau très bas. Il faudra employer d’avantage d’efforts pour que les pays atteignent le niveau très élevé (qui affiche des niveaux d’ICA de 80 et plus).
      
Selon le rapport la majeure partie des pays ont de capacité qui se situe au niveau Moyen. Sur les 44 pays ayant fait l’objet de l’étude, la plus part (75%) se situent au niveau moyen, 20,5% au niveau bas.
L’analyse par groupe indique une tendance qui s’est légèrement améliorée par rapport à l’année précédente. Sur l’environnement institutionnel qui a pour base une large participation et une bonne gouvernance, presque tous les pays se classé au niveau élevé ou très élevé. Les processus de mise en œuvre restent impressionnants 80% des pays se classant au niveau élevé ou très élevé.

Pour les résultats de développement, 6,7% seulement des pays sont classés au niveau très élevé. Parmi les pays, 53,3% au niveau élevé et 17,8% au niveau bas. Le renforcement des capacités demeure, comme dans les précédents RICA, les plus faible maillons.

Dans l’ensemble, le score en matière de capacités a légèrement augmenté. Passant de 52,0 en 2015 à 59, 1 en 2016.

Malgré l’importance croissante accordée au STI pour le développement de l’Afrique, des obstacles important empêchent les pays de les utiliser dans leur développement. Il s’agit notamment du manque de capacités spécifiques, de compétences techniques essentielles et de ressources pour améliorer l’enseignement supérieur et favoriser la croissance.
 
 Dans certaine mesure, le retard en matière de capacité dans les STI fait parti des priorités d’investissement des pays africains. L’Afrique  à grand besoin d’améliorer ses capacités dans le développement des STI.

Le RICA 2017 précise que le développement de l’application efficace des STI nécessitent des investissements substantiels dans le renforcement des capacités et des compétences techniques essentielles.