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Rébellion, Violence et voie de fait à agent : Ama Baldé toujours sur la corde raide

Le lutteur Ama Baldé qui devait être jugé hier, par le tribunal des flagrants délits de Dakar pour les délits de rébellion, violence et voies de fait à agent dans l’exercice de ses fonctions, a vu son procès renvoyé au 7 juillet prochain. Une demande de mis en liberté provisoire du tombeur de Tapha Tine a été rejetée dans la foulée.



Après la décision du tribunal de renvoyer l’affaire au 7 juillet prochain, Me El Hadji Diouf et ses autres confrères ont plaidé la demande de mise en liberté provisoire pour leur client en se basant sur les éléments classiques que sont les garanties de représentation en justice. Ils soutiennent que leur client est régulièrement domicilié à Pikine Tally Bou Mack. En plus, il n’y a plus de menace de troubles à l’ordre public ou de subordination des témoins. Les avocats ont aussi expliqué aux juges que leur client doit se préparer pour son combat du 25 juillet prochain contre Gouy Gui dans le cadre de tournoi TNT. Des motifs qui font qu’ils ont voulu extirper leur client des liens de la détention. Une demande à laquelle le ministère public ne s’est pas opposé. Après délibéré sur ladite demande, le tribunal l’a tout simplement rejetée.
 
Devant les policiers enquêteurs du Point E, le champion de Pikine a livré sa version. Il a expliqué pourquoi il a agi ainsi et a dit avoir été rossé par les policiers. « Je reconnais les faits qui me sont reprochés. Les policiers étaient en train de tabasser un de mes fans, Boubacar Baldé. Il est aussi le fils de mon grand-frère Jules Baldé. Il était tombé par terre, je l’aidé à se relever en m’inclinant vers lui. Les policiers m’ont roué de coups à ce moment. J’ai reçu des coups de pieds et de casque en plein visage. Pour sortir du guêpier, parce que j’étais entouré de plusieurs policiers qui étaient déterminés à me faire du mal, j’ai finalement riposté en essayant de les repousser. De toutes mes forces. C’est ainsi que j’ai atteint l’un des policiers qui a été identifié plus tard sous le nom de Barka Ngom. Je regrette profondément l’acte que j’ai commis à l’encontre de l’agent de police… », rapporte « L’Observateur ».  
 



Samedi 4 Juillet 2015 - 10:33


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