Les autorités sanitaires du Sénégal et ses partenaires se sont retrouvés aujourd’hui à Mbour pour se pencher sur le problème de santé public que constitue la lèpre. En effet, une recrudescence de cette maladie a été constatée avec 332 cas détectés en 2016, dans les villages de reclassement de Koutal et Mbaling.
Cette étude fait aussi état d’un taux de prévalence de 5% sur un échantillon de 1605 personnes dépassant ainsi la moyenne nationale qui est de 0,22 cas sur 10.000 habitants.
A en croire Coumba Wade, la Directrice de la promotion et de la protection des groupes vulnérables à la Direction générale de l’Action sociale, cette recrudescence est découle de la «déperdition de l’expertise lèpre, c’est-à-dire que les professionnels du point de vue médical, qui s’investissent dans le domaine de la lèpre ne sont plus si nombreux que cela. Mais pour les déterminants sociaux aussi, il faut voir surtout la promiscuité dans les villages de reclassement sociaux, la pauvreté… ».
Pour lutter contre ce fléau, Cristian Deuwel, directeur du centre hospitalier de l’Ordre de Malte de Dakar prône «la sensibilisation de l’ensemble de la population qui doit démystifier d’une certaine façon le problème de la lèpre ». Mais aussi, poursuit-il, «faire de la formation».
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