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Rentrée des classes - Le marché des fournitures: les parents assommés par la succession de fêtes

Après les vacances, les potaches regagnent les classes. Ce sera ce 5 octobre, le jour de la rentrée. Après le ramadan, la korité, la Tabaski et la Tamkharite qui s’annonce, les parents n’en peuvent plus des dépenses. Ce que fait que présentement du côté des vendeurs de fournitures, ce n’est pas encore le rush de clients. Ces derniers ne désespèrent toutefois pas dans la mesure où au Sénégal, c’est la dernière minute qui prévaut.



Rentrée des classes - Le marché des fournitures: les parents assommés par la succession de fêtes
Il est 17 heures au Rond - point 6. La trentaine, Abdoulaye Cissé est détaillant et pour le moment, il se tourne plutôt les pouces. «On attend les clients mais pour l’instant, ils viennent petit à petit. En général, certains attendent jusqu' au dernier moment pour venir», campe-t-il. Et d’espérer que ce sera «pour bientôt».

«Peut-être qu'aussi, c’est parce que le mois est creux», s’inquiète Abdoulaye Cissé.
Répondant au nom d’Oumar, cet autre détaillant va plus loin et alerte les parents d’élèves qui n’ont pas encore acheté les fournitures. «S’ils attendent que la demande soit supérieure à l’offre, il y aura rupture et les marchandises seront plus chères», prévient ce dernier.
 
En ce moment, le paquet de cinq (5) cahiers de 200 pages s’échange à 2.000 F CFA, le même prix que celui de dix (10) cahiers de 100 pages.
Pour le paquet de vingt (2) cahiers de 50 pages, le prix est à 3. 000 F CFA;  2.500 F CFA pour le paquet de vingt-cinq (25) cahiers de 32 pages. Pour les livres, le prix est compris entre 2.000 et 7. 000 F CFA.
 
Mais, avertit Oumar, «ce sera plus cher après» et «ce ne sera pas de la faute des vendeurs».
 
 
Du côté des parents d’élèves, ce sont les plaintes qui fusent de partout. Après le mois de ramadan, la Korité, la Tabaski, l’ouverture des classes et la Tamkharite qui s’annonce, l’addition est déjà très salée. Pour certains, mêmes les riches risquent de ne pas s’en sortir.
 
La cinquantaine, Rokhaya logeant à la Cité Douane à Golf Sud, a dû économiser. «Les temps sont durs et les événements se suivent. J’ai dû économiser durant toute une année pour pouvoir joindre les deux  bouts et j’avoue que ce n’était pas facile», confie-t-elle.

A la retraite, ce parent d’élève (62 ans) qui a requis l’anonymat, a fait un emprunt.  «L’étude de mes enfants est prioritaire. J’ai été obligé de faire des sacrifices c’est à dire emprunter pour combler le manque», soutient le père de famille. 

Selon lui, «ce qui rend la rentrée plus dure, ce sont les fêtes à n’en plus finir mais aussi la cherté des fournitures». Ce constat fait, il invite les vendeurs à diminuer les prix tout en sachant que les moyens ne suivent plus. 

 

Dieynaba Faye (stagiaire)

Mercredi 28 Septembre 2016 - 10:35


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