Il y a d'abord le très redouté chef de l'Agence nationale des renseignements congolais, Kalev Mutond. Jusqu'ici, il avait échappé aux sanctions, notamment à celles prises en décembre dernier. Il est épinglé pour son rôle central dans la répression qui frappe la RDC dans les Kasaï, mais aussi à Kinshasa.
Autre nom sur la liste : Evariste Boshab. L’ex-vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique jusqu'en décembre 2016 est considéré comme l'architecte de la répression qui frappe les Kasaï, au centre du pays depuis août dernier.
Une situation qui tient à ses fonctions : la gestion de la sécurité sur le territoire, mais aussi celle des gouverneurs. Idem pour l'actuel ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique Ramazani Shadari, responsable à ce titre de l'usage disproportionné de la force dans le Kasaï, selon l'UE.
Dans le collimateur de l’Union également, le chef milicien Gédéon Kyungu, dont les hommes sévissent dans cette zone alors qu'il est censé être en résidence surveillé à Lubumbashi.
Mais aussi le gouverneur du Kasaï central, Alex Kandé Mupompa, présenté comme le relais du pouvoir de Kinshasa sur place. Ou encore le brigadier général Eric Ruhorimbere, chef des opérations militaires dans la région, accusé d'avoir commis des crimes depuis 20 ans dans le pays.
Dans la liste, on retrouve aussi Jean-Claude Kazembe Musonda, le gouverneur du Haut-Katenga et Muhindo Akili Mundos, un commandant de l’armée congolaise.
L'Union européenne n'a pas oublié non plus ceux qui, pour elle, entravent à la démocratie. A commencer par le visage médiatique du pouvoir congolais, Lambert Mende, que l'organisation régionale considère comme le porte-parole de la politique répressive du gouvernement.
Toutes ces personnalités sont désormais visées par une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne et un gel de leurs avoirs.
Autre nom sur la liste : Evariste Boshab. L’ex-vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique jusqu'en décembre 2016 est considéré comme l'architecte de la répression qui frappe les Kasaï, au centre du pays depuis août dernier.
Une situation qui tient à ses fonctions : la gestion de la sécurité sur le territoire, mais aussi celle des gouverneurs. Idem pour l'actuel ministre de l'Intérieur et de la sécurité publique Ramazani Shadari, responsable à ce titre de l'usage disproportionné de la force dans le Kasaï, selon l'UE.
Dans le collimateur de l’Union également, le chef milicien Gédéon Kyungu, dont les hommes sévissent dans cette zone alors qu'il est censé être en résidence surveillé à Lubumbashi.
Mais aussi le gouverneur du Kasaï central, Alex Kandé Mupompa, présenté comme le relais du pouvoir de Kinshasa sur place. Ou encore le brigadier général Eric Ruhorimbere, chef des opérations militaires dans la région, accusé d'avoir commis des crimes depuis 20 ans dans le pays.
Dans la liste, on retrouve aussi Jean-Claude Kazembe Musonda, le gouverneur du Haut-Katenga et Muhindo Akili Mundos, un commandant de l’armée congolaise.
L'Union européenne n'a pas oublié non plus ceux qui, pour elle, entravent à la démocratie. A commencer par le visage médiatique du pouvoir congolais, Lambert Mende, que l'organisation régionale considère comme le porte-parole de la politique répressive du gouvernement.
Toutes ces personnalités sont désormais visées par une interdiction de pénétrer sur le territoire de l’Union européenne et un gel de leurs avoirs.
Autres articles
-
Gambie : la présence des soldats sénégalais de l’Ecomig rassure la population (diplomate)
-
Kenya : Ruto décrète 3 jours de deuil national pour le général Ogolla
-
Le Burkina Faso expulse 3 diplomates français
-
Dialogue national au Gabon: un bilan positif à mi-parcours
-
Des inondations records dans plusieurs pays d'Afrique, noyés sous les besoins d'assistance