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Retard de salaire -le SAES hausse le ton : « Désormais chaque retard de salaire sera synonyme d’arrêt des activités »

​Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), Section Université Cheikh Anta Diop de Dakar, a tapé du poing du sur la table. Le SAES a décidé de ne plus tolérer les retards de salaires. Il menace de cesser toutes activités, à compter du 1er de chaque mois si l’Etat ne prend pas en compte leur revendication.



Retard de salaire -le SAES hausse le ton : « Désormais chaque retard de salaire sera synonyme d’arrêt des activités »
Selon son coordonnateur, Ibrahima Daly Diouf « désormais si les salaires ne sont pas payés à la fin du mois, à partir du premier, ils observeront un arrêt de travail jusqu’à paiement effectif de ses collègues. Les camarades du secrétaire général du Saes, Malick Fall ont constaté que depuis des mois leurs salaires ne tombent pas à temps », précise-t-il.
 
Et, le débrayage suivi d’une assemblée général de campus toute la journée du Lundi 09 janvier dernier entre dans le cadre de cette mesure. En effet, jusqu’au vendredi 6 janvier dernier, les salaires du mois de décembre des personnels de l’Université n’étaient pas encore payés. Au moment où les autres fonctionnaires et agents de l’Etat ont perçu leurs salaires avant même la fin du mois de décembre, pour faire face à leurs nombreuses charges souligne M.Diouf dans le journal WalfQuotidien.
 
Ibrahima Dally Diouf et ses camarades sont dans une dynamique de combat. Dans les jours à venir, ils seront à l’université de Thiès, pour une réunion du bureau national élargi afin de discuter sur les modalités d’un dépôt de préavis de grève concernant la question de la retraite.


Mardi 17 Janvier 2017 - 16:09


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1.Posté par Babacar le 17/01/2017 19:52
N'est ce pas amadou ba ministre des finances qui dit que l'état est blindé aux as. Que le SENEGAL est ultra liquide. En vérité, l'état n'a pas un rond. Le peu de ressources sert à entretenir la clientèle politique et les médias. L'essentiel est que tout soit mis sous le boisseau. Que la presse cache tout.

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