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(Revue de presse du mercredi 23 novembre 2016) Un meurtre tous les 3 jours au Sénégal…



(Revue de presse du mercredi 23 novembre 2016) Un meurtre tous les 3 jours au Sénégal…
L’enquête se poursuit sur le meurtre  de Fatoumata Matar Ndiaye. L’OBS parle ce matin de la déposition de la mère de la victime qui a passé seule la nuit avec sa fille. Elle raconte avoir été réveillée peu avant l’aube par sa fille pour la prière. Elle s’est retirée sur la terrasse pour permettre à Fatoumata Matar Ndiaye de prendre sa douche et refaire la chambre. C’est de là qu’elle a été alertée par des bruits provenant du rez-de-chaussée. Devant les enquêteurs, la maman de la victime explique que « lorsque je suis retournée dans la chambre, j’ai trouvé ma fille couchée sur le dos, la gorge tranchée, la tête tournée vers la droite… ». L’OBS informe aussi que le fils de la victime dans un état critique a fait sa déposition par écrit car ne pouvait placer le moindre mot ». Dans l’AS, on va plus loin car selon le journal Amadou Bâ a écrit que le meurtrier de sa mère voulait le tuer à son tour. A la UNE du journal, on rapporte l’aveu de Samba Sow, « je lui ai tranché la gorge ».

La TRIBUNE informe que le Sénégal a connu entre les mois d’octobre et novembre, 13 meurtres les uns plus spectaculaires que les autres. Le journal parle d’une série macabre qui ne se justifie pas. L’AS reprend un tableau récapitulatif de Me Amadou Kane sur sa page Facebook. L’avocat parle d’au moins 9 personnes lâchement assassinées en moins d’un mois. Ce qui veut dire qu’en moyenne un meurtre tous les 3 jours au Sénégal. WALFQUOTIDIEN soutient que l’Etat abandonne les populations à leur propre sort face à la recrudescence de l’insécurité. Le journal soutient que l’Etat est le principal responsable avec une absence de vision, un déficit structurel des effectifs de sécurité. Sur ces chiffres, WALFQUOTIDIEN affirme par exemple que le nombre de policiers n’a pas augmenté en 30 ans.

ENQUETE informe qu’avec  la série de meurtres notée récemment la pression s’accentue pour le rétablissement de la peine de mort. Mais pour le QUOTIDIEN, « dès que l’émotion aura retombée, il est très probable que la passion s’estompera surtout qu’il n’est pas envisageable de voir le législateur rétablir la peine de mort. En tout cas pour la recrudescence de cette violence, le SOLEIL rapporte les explications de la classe politique. Cette dernière appelle à une introspection, une réflexion sur la question sécuritaire, le renforcement des moyens sécuritaires…

Dans le domaine économique, en matière de riz et de sucre, le TEMOIN soutient que le débat sur la prise en charge de la production nationale se pose avec acuité sur le chemin d’une volonté d’émergence clamée orbi urbi par le régime en place. Le journal revient sur le sujet suite à la récente pénurie « provoquée » par les importateurs sur les denrées stratégiques que sont le sucre et le riz de la vallée à la veille du Grand Magal de Touba.

Pour le tourisme, WALFQUOTIDIEN informe que le secteur doit encore faire face à d’autres goulots d’étranglements qui entravent aujourd’hui sa bonne marche. Selon le journal, les 5 milliards de crédit hôtelier annoncés par l’Etat sont restés à l’état de promesse, la loi anti-tabac risque de décourager de nombreux touristes, les redressements fiscaux et la réforme de la patente asphyxient les promoteurs et la promotion de la destination est très loin de répondre à leurs attentes.

L’OBS réalise un dossier sur les maladies cardiovasculaires. Selon le journal, c’est la première cause de décès chez l’adulte au Sénégal. Le Pr Abdoul Kane, cardiologue soutient qu’il a vu des familles se déchirer, des sénégalais abandonner leurs parents, à cause des longues hospitalisations et des soins coûteux. Il explique qu’on n’a que deux salles d’angiographie fonctionnelles et 80 à 100 cardiologues dans tout le pays.

En politique, le POP met à sa UNE, l’avis du président de la commission d’organisation du front patriotique pour la défense de la République. Abdoulaye Mamadou Guissé déclare que « Karim Wade ne sera pas candidat, parce qu’avec une grâce partielle, on ne peut pas être candidat ».

DIRECT INFO parle des citoyens qui passent la nuit à la belle étoile pour se procurer d’une carte d’identité et d’élection biométrique. Selon le journal, cette situation est source de suspicion et est propice au développement de la fraude.

A la UNE de LIBERATION, on parle de l’arrestation de l’imam Moustapha Doucouré grâce à la collaboration de l’Office central des stupéfiants (OCS) du Mali et l’OCRTIS du Sénégal. Il est présenté comme l’un des plus grands trafiquants de drogue de la sous-région. Doucouré exerçait la fonction d’imam dans la mosquée malienne de Yorodiabougou.

Un dossier à la UNE de SUDQUOTIDIEN. C’est l’émigration clandestine. L’envoyé spécial du journal en collaboration avec l’Institut Panos Afrique de l’Ouest nous plonge dans le calvaire des émigrés à Paris.
 


Mercredi 23 Novembre 2016 - 08:36


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