Le parc industriel du Sénégal était composé de 1271 entreprises en 2015, a révélé mardi à Dakar, Diabel Diop, cadre à la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE). M. Diop présentait une communication sur le thème « Analyse dynamique du secteur industriel au Sénégal », entrant dans le cadre des rencontres périodiques intitulées « Point économique » initiées par la DPEE.
« L'industrie agroalimentaire et manufacturière occupe les 80% de ce parc industriel, suivi par les entreprises chimique, des industries extractives » structures sont de grandes entreprises », a ajouté M. Diop.
Il a par ailleurs relevé que l'évolution de l'industrie sénégalaise est très erratique avec une contribution dans le produit intérieur brut (PIB) qui n'a jamais dépassé 1,2% de 2000 à 2015. Concernant sa productivité, elle se situe en moyenne à 3,7% de 2008 à 2014. « La rentabilité de l'industrie est assez stable sur la période bien que faible. Elle est négative en 2014 », a souligné M. Diop.
Ce cadre de la DPEE a relevé plusieurs contraintes de l'industrie sénégalaise dont les principales ont trait aux coûts et à la disponibilité des facteurs de production dont l'énergie. « Il y a aussi l'absence d'une politique industrielle claire et cohérente sans compter la multiplicité des stratégies à mener », a soutenu M. Diop, estimant par ailleurs que ces stratégies sont inefficaces car non concordantes.
Réagissant à la communication de M. Diop, Mor Talla Kane, Directeur exécutif de la confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) a soutenu que « le Sénégal manque de vision et d'ambitions en matière de politique industrielle ». Selon lui, les pays qui gagnent dans le cadre de la mondialisation sont ceux qui ont des champions industriels et non des PME.
« Le Sénégal s'est arrangé pour détruire tous les secteurs sur lesquels il avait un avantage comparatif », a déploré M. Kane pour qui, le dernier champion industriel du Sénégal est la SUNEOR (huilerie).
Cette structure se débat dans des difficultés dont un lourd endettement laissé par l'ancien concessionnaire qu'est le groupe Advens.
Source Apa
« L'industrie agroalimentaire et manufacturière occupe les 80% de ce parc industriel, suivi par les entreprises chimique, des industries extractives » structures sont de grandes entreprises », a ajouté M. Diop.
Il a par ailleurs relevé que l'évolution de l'industrie sénégalaise est très erratique avec une contribution dans le produit intérieur brut (PIB) qui n'a jamais dépassé 1,2% de 2000 à 2015. Concernant sa productivité, elle se situe en moyenne à 3,7% de 2008 à 2014. « La rentabilité de l'industrie est assez stable sur la période bien que faible. Elle est négative en 2014 », a souligné M. Diop.
Ce cadre de la DPEE a relevé plusieurs contraintes de l'industrie sénégalaise dont les principales ont trait aux coûts et à la disponibilité des facteurs de production dont l'énergie. « Il y a aussi l'absence d'une politique industrielle claire et cohérente sans compter la multiplicité des stratégies à mener », a soutenu M. Diop, estimant par ailleurs que ces stratégies sont inefficaces car non concordantes.
Réagissant à la communication de M. Diop, Mor Talla Kane, Directeur exécutif de la confédération nationale des employeurs du Sénégal (CNES) a soutenu que « le Sénégal manque de vision et d'ambitions en matière de politique industrielle ». Selon lui, les pays qui gagnent dans le cadre de la mondialisation sont ceux qui ont des champions industriels et non des PME.
« Le Sénégal s'est arrangé pour détruire tous les secteurs sur lesquels il avait un avantage comparatif », a déploré M. Kane pour qui, le dernier champion industriel du Sénégal est la SUNEOR (huilerie).
Cette structure se débat dans des difficultés dont un lourd endettement laissé par l'ancien concessionnaire qu'est le groupe Advens.
Source Apa
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