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Seydina Seck, candidat aux élections législatives: «Plus rien ne sera comme avant»

Seydina Seck, candidat aux élections législatives, promet que “plus rien ne sera comme avant” et tend la main aux sénégalais de la diaspora.



Le coup d’envoi a été donné et place à la course pour les législatives au sein de la diaspora. Pour la première fois dans l’histoire politique sénégalaise, nous aurons au sein de l’hémicycle des députés de la diaspora. Une idée à encourager … Les candidats commencent d’ores et déjà à se bousculer entre des hommes politiques de pure souche et des hommes de médias. Parmi eux, on peut citer Amath Diouf, sénégalais établi aux États-Unis, animateur de Seneweb et Seydina Seck, chroniqueur de Xalima, qui lui, vit en France.

Pourquoi veulent-ils se frotter aux politiques ? Parviendront-ils à convaincre les sénégalais face à des politiques habitués aux confrontations et très déterminés à représenter les sénégalais de la diaspora ?
Après un retour sur son parcours , Seydina Seck, dans l’entretien qui va suivre, tend la main à ses compatriotes de la diaspora et déroule son programme …
 
Qui est Seydina Seck ?
Pour répondre à la question, je dirais que Seydina Seck est un jeune sénégalais né à Guediawaye qui a grandi à Thiaroye Azur. Établi en Europe en ce moment, j’ai d’abord vécu en Espagne de 2004 à 2009 avant de m’installer  en France. Marié et père de famille, je suis orphelin de père depuis  l’âge de 8 ans. Je rends hommage à ma brave maman, mes tantes et toute ma famille.
 
J’ai eu mon DTS en maintenance informatique et télécommunication. Après mon DTS, j’ai préféré voyager car je désirais voir du pays et découvrir d’autres horizons.
 
Ce “virus” m’a piqué en 2006 : j’animais une émission dans une radio espagnole intitulée ‘jotayou émigrés yi “. Dans cette émission, je n’arrêtais pas de dénoncer les manquements,  les problèmes auxquels étaient confrontés les sénégalais de l’extérieur; mais surtout le manque de volonté politique de nos gouvernants.
 
Comment s’est faite la rencontre entre Xalima et Seydina ?
Avant Xalima , j’étais d’abord chroniqueur dans le site Senpolique avec un ami Samba Sow. J’y animais une émission qui s’appelait ”Jakarlo akk…” qui était très suivie au niveau de la diaspora. Finalement, on a eu un problème de timing avec l’administrateur : on pouvait rester jusqu’à 3 jours sans faire de mise à jour du site. Je me suis rapproché de Mayacine Diop. Je lui ai fait part de mon désir de travailler avec Xalima.
Tout a commencé le 19 Mars 2011 lors de la marche de Sidy Lamine Niass à la Place de l’Indépendance et jusqu’à présent je travaille avec Xalima.
J’anime des émissions et chroniques, c’est pour cela d’ailleurs que beaucoup de gens pensent que Xalima m’appartient, mais je rends grâce à Dieu Alhamdoulilah.
 
Aujourd’hui vous comptez enlever la casquette de chroniqueur et entrer en politique ?
Il n’est pas question d’enlever la casquette du chroniqueur et d’entrer dans la politique, car la politique n’est pas une profession. Je définis comme les voies et moyens pour comment pour développer la cité. Je suis un citoyen libre et indépendant. C’est la raison pour laquelle je compte me lancer aux prochaines élections législatives pour représenter ou être parmi les représentants de la diaspora dans l’hémicycle et mon discours sera clair et net : ” je suis là pour défendre les intérêts des Sénégalais de l’extérieur”. À ce titre, j’ai déjà adressé de nombreuses lettres ouvertes au Président de la république.
 
Comment comptez-vous représenter la diaspora ?
Vous savez depuis 2008, je fais le tour des plateaux télé et studios de radio pour dénoncer le manque de considération que les sénégalais de la diaspora subissent. Mon discours ne va pas varier : si nous sommes 165, les 164 s’ils veulent, ils peuvent représenter les sénégalais de l’intérieur mais mon choix et mon expérience sont les sénégalais de la diaspora. Je verrai l’intérêt du sénégalais de l’extérieur vis à vis de chaque département ministériel. Je compte aussi emmener une véritable rupture sur beaucoup de choses.
Je ferai tout et je  reviendrai sur la nécessité de réorganiser le Haut Conseil Supérieur des sénégalais de l’extérieur qui a été créé par Abdoulaye Wade.
 
 
 
À mon sens, l’idée du Haut Conseil Supérieur n’était pas mal, mais ce sont les orientations données qui ont pénalisé sa bonne marche.
 
Vous aviez critiqué la politique de S.E.M Macky Sall. Avez – vous des projets pour remédier aux insuffisances de Macky dans sa politique de la diaspora ?
Je l’ai critiqué mais positivement. Je défie quiconque d’aller sur Google ou YouTube taper ”les chroniques de Seydina Seck”. Vous allez tous voir que tout ce que je dénonce, c’est l’intérêt du Sénégal ou celui de la diaspora. Juste un petit rappel, le rôle du député, c’est de contrôler l’action du gouvernement et parfois aussi de faire des propositions de lois et il appartient au président de faire des projets de lois. Je compte, arrivé à l’hémicycle comme député de la diaspora, exposer beaucoup de difficultés que rencontrent les émigrés, notamment sur le nombre de sénégalais qui meurent sans aucune réaction de nos représentants diplomatiques, de même que l’informatisation de nos dossiers administratifs. Ces deux problématiques me semble urgentes, mais d’ici peu, vous aurez toutes nos propositions sous forme de document qui sera présenté à la presse.
 
La garantie que je peux donner à tous les sénégalais de la diaspora, elle est simple : si je suis élu le soir du 30 juillet 2017, qu’ils sachent que rien ne sera plus comme avant.
 
Face aux adversaires politiques, pensez vous que vous triompherez aux législatives ?
Triompher, oui j’y crois. Le peuple en a marre de certains politiciens et de certains partis traditionnels. Notre chance est que nous n’avons pas attendu jusqu’à 2017 pour dénoncer les problèmes des sénégalais de la diaspora. Depuis 2006, nous sommes sur le terrain et les électeurs de la diaspora le savent comme on dit « kounekk xamna kane mooy kanne ».
Les politiciens s’ils ne veulent pas être humiliés, notre porte est grandement ouverte ;  qu’ils nous accompagnent afin de lancer un signal fort au président Macky Sall pour dénoncer sa politique migratoire.
Il s’agit de choisir celui ou celle qui vous représente à l’Assemblée Nationale pendant 5 ans pour défendre vos intérêts.  Si on met un politicien à la place, il défend l’intérêt de son mentor non du peuple. Chers sénégalais de la diaspora, ne tombons pas dans ce piège.
 
Vous irez bien aux législatives avec diaspora action ? Pouvez-vous nous parler des idées phares de ce parti ?
Action pour la diaspora ”ligueye nguir diaspora bi” est un mouvement qui rassemble la plupart des sénégalais de l’extérieur surtout des défenseurs d’intérêts des émigrés, des sénégalais ayant sacrifié toute leur vie pour la diaspora. Je peux en citer une vingtaine venant de différents pays. 
Chacun d’entre eux a un poids dans sa localité,  chacun pouvait diriger cette liste, c’est pour cela qu’on a choisi un slogan ”agissons ensemble, pour une diaspora bénéficiant de plus de considération”.
Ce n’est pas cette opposition qui viendra à bout de Macky Sall en 2019 peut-être qu’il y’aura un joker de dernière minute. Car nous avons une opposition en perte de vitesse : elle  manque de stratégie politique.
 
Revenons sur les inscriptions !
Dommage que le pouvoir est entrain de faire du n’importe quoi sur les inscriptions. Personne ne dénonce cela, alors que leur principal combat de septembre jusqu’au mois de mars consistait à sensibiliser la population pour qu’elle aille s’inscrire. Au lieu de cela, les partisans du camp présidentiel sont entrain de tout faire pour inscrire le maximum leurs militants.
Ils vont jusqu’à donner des moyens pour faciliter l’inscription des militants sans même prendre de rendez – vous. C’est ce qui a causé ce blocage au consulat général de paris la semaine dernière. Si on veut organiser des élections libres et transparentes, il faut mettre tout le monde au même pied d’égalité et essayer de réunir toutes les conditions nécessaires.  Je vais vous dire Mr Ba une chose, Seydina seck à l’assemblée nationale c’est siffler la fin de la récréation de tous les consulats. Je vous promets que nous déracinerons cette majorité de la honte.
 
Vous avez l’habitude de faire des chroniques sur l’actualité. L’actualité nous mène vers l’affaire Khalifa Sall. Ce dernier  a été convoqué récemment par la DIC pour la gestion de l’institution municipale. Qu’en pensez-vous ?
L’affaire Khalifa Sall me rappelle les accusations de blanchiment  de Abdoulaye Wade contre Macky Sall. Ce dernier avait été convoqué pour blanchiment le 27 janvier 2009. J’avais dit, à l’époque,  que c’était une pure manipulation politique. Je réitère mes propos pour l’affaire Khalifa Sall.  C’est une manipulation pour mettre la main sur la capitale. C’est indigne pour la démocratie sénégalaise. Il faut que l’opposition se range derrière Khalifa pour former un bloc afin de le soutenir. Chaque adversaire politique est menacé. La liste est vraiment longue.
 
La liste est longue ? Vous voulez dire que le régime en place s’attaquera à tous les adversaires politiques potentiels ?
Après khalifa Sall , le prochain sur la liste c’est Abdoul Mbaye président de l’Act. Il sera convoqué devant le juge le 02 mars à 8h30. Il est temps de resserrer les rangs pour faire face à cette manipulation de cette justice qui est dangereuse pour notre pays.
 
 
Vos derniers mots …
Je voulais vous remercier tout d’abord pour cette opportunité. Je remercie aussi tous mes collaborateurs d’action pour la diaspora et tous les sénégalais de la diaspora pour les messages d’encouragement et de soutien avec Action Diaspora.
Le meilleur reste à venir Inchallah !

Xalima Paris


Mardi 28 Février 2017 - 09:32


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