Cette année, l’organisation insiste sur les populations de personnes oubliées comme les prisonniers, les professionnels du sexe, les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes ou encore les migrants.
Dix-neuf millions de personnes vivent avec le VIH sans le savoir à travers le monde
Pour la première fois, le rapport insiste sur les populations à risque laissées pour compte. En Afrique, les préservatifs ne sont pas accessibles et les professionnels du sexe, par exemple, ont 13 fois plus de risque de se faire infecter parce qu’ils n’y ont pas suffisamment accès. Les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes font également partie du groupe des oubliés. Discriminé, un sur 10 seulement peut accéder aux services de santé. Certains pays vont jusqu’à les criminaliser comme au Nigeria qui vient d’entériner une loi au début de l’année.
Le problème devient sociétal et il est plus que temps d’élargir le débat de la lutte contre le sida à tous les exclus, qu’ils soient prisonniers, travailleurs du sexe, homosexuels ou adolescentes.
Les jeunes filles « sans voix »
Enfin, les migrants et parmi eux les femmes… Objets de violences, viols, 44% d’entre elles ont un premier rapport sexuel sous la contrainte. L’exemple des jeunes filles entre 24 et 29 ans de la province d’Afrique du Sud, le Kwazulu-Natal, est très parlant. La prévalence de celles qui migrent entre les mines et d’autres endroits de la sous-région est de 74%. Michel Sidibé, président exécutif de l’Onusida, estime que le continent africain, particulièrement au sud du Sahara, ne réussira pas à lutter efficacement contre le fléau de la maladie s’il ne s’intéresse à ces populations vulnérables.
Au-delà de l’accès universel à la prévention et aux traitements, les femmes doivent pouvoir gérer leur sexualité et il faut que cet aspect soit enfin pris en compte dans les programmes de prévention. C’est à cette seule condition qu’une fin d’épidémie, c’est-à-dire l’arrêt de nouvelles infections, est envisageable pour Michel Sidibé.
Parmi la quinzaine de pays cibles qui représente plus des deux tiers des quelque 2,1 millions de nouvelles infections recensées l’année dernière, figurent l’Afrique du Sud, le Cameroun, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
Rappelons que depuis trois années, plus de 5,5 millions de personnes ont été mises sous traitement à travers le monde et la courbe des nouvelles infections est significativement en baisse même si l’Afrique subsaharienne reste la plus touchée par le virus.
« Mon gouvernement partage la philosophie des Nations unies sur le contrôle du sida, entre autres maladies. Nous devons mettre en commun nos ressources pour résoudre nos problèmes communs en matière de santé », a déclaré Uhuru Kenyatta, président du Kenya
« L'Afrique s'engage à la réalisation d'un continent sans sida », affirme pour sa part Mohamed Ould Abdel Aziz, président de Mauritanie et président de l'Union africaine.
Pour la première fois, le rapport insiste sur les populations à risque laissées pour compte. En Afrique, les préservatifs ne sont pas accessibles et les professionnels du sexe, par exemple, ont 13 fois plus de risque de se faire infecter parce qu’ils n’y ont pas suffisamment accès. Les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes font également partie du groupe des oubliés. Discriminé, un sur 10 seulement peut accéder aux services de santé. Certains pays vont jusqu’à les criminaliser comme au Nigeria qui vient d’entériner une loi au début de l’année.
Le problème devient sociétal et il est plus que temps d’élargir le débat de la lutte contre le sida à tous les exclus, qu’ils soient prisonniers, travailleurs du sexe, homosexuels ou adolescentes.
Les jeunes filles « sans voix »
Enfin, les migrants et parmi eux les femmes… Objets de violences, viols, 44% d’entre elles ont un premier rapport sexuel sous la contrainte. L’exemple des jeunes filles entre 24 et 29 ans de la province d’Afrique du Sud, le Kwazulu-Natal, est très parlant. La prévalence de celles qui migrent entre les mines et d’autres endroits de la sous-région est de 74%. Michel Sidibé, président exécutif de l’Onusida, estime que le continent africain, particulièrement au sud du Sahara, ne réussira pas à lutter efficacement contre le fléau de la maladie s’il ne s’intéresse à ces populations vulnérables.
Au-delà de l’accès universel à la prévention et aux traitements, les femmes doivent pouvoir gérer leur sexualité et il faut que cet aspect soit enfin pris en compte dans les programmes de prévention. C’est à cette seule condition qu’une fin d’épidémie, c’est-à-dire l’arrêt de nouvelles infections, est envisageable pour Michel Sidibé.
Parmi la quinzaine de pays cibles qui représente plus des deux tiers des quelque 2,1 millions de nouvelles infections recensées l’année dernière, figurent l’Afrique du Sud, le Cameroun, le Kenya, le Mozambique, le Nigeria, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
Rappelons que depuis trois années, plus de 5,5 millions de personnes ont été mises sous traitement à travers le monde et la courbe des nouvelles infections est significativement en baisse même si l’Afrique subsaharienne reste la plus touchée par le virus.
« Mon gouvernement partage la philosophie des Nations unies sur le contrôle du sida, entre autres maladies. Nous devons mettre en commun nos ressources pour résoudre nos problèmes communs en matière de santé », a déclaré Uhuru Kenyatta, président du Kenya
« L'Afrique s'engage à la réalisation d'un continent sans sida », affirme pour sa part Mohamed Ould Abdel Aziz, président de Mauritanie et président de l'Union africaine.
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