Le Ramadan au Sénégal rime avec une modification des programmes des chaines de télévision. A la place des feuilletons et des vidéos clips, celles-ci nous servent des sketchs joués par les comédiens, visiblement pour égayer les téléspectateurs qui ont besoin de se détendre après une journée de jeûne. Mais ces théâtres ont cette année quelque chose de particulier. Ils plongent nos enfants dans le royaume de la folie, de l’irresponsabilité. En effet, ces sketchs
mettent en exergue des gens qui jouent des rôles de presque déficients mentaux, en déphasage avec les comportements qu’un Sénégalais normal doit adopter.
Ma Ndoumbé avec son crâne à moitié rasé, ses haillons ne cesse de multiplier les bêtises sur le petit écran. Comme s’il veut être son concurrent, Modou Mbaye dans la série «bour guewel», avec son regard pensif, sa mine toujours renfrognée plonge les enfants dans son monde.
Malgré le vrai rôle de patriarche imbu de valeurs citoyennes que joue «Sa Nekh» dans ce film, ce jeune met en exergue la démence et l’irresponsabilité. Car au moment où les jeunes de son âge observent le jeune, il a choisi la facilité, en s’abstenant de jeûner. Des enfants vont certainement imiter son geste.
Les mineurs vont également imiter « Ass » dans la série, le Ramadan «Ass». Adepte de la chose facile, ce jeune est loin d’être un exemple. Grand tricheur, il utilise des astuces pour ne pas jeûner. De l’autre côté, chez nos confrères de Walf, c’est Bassirou Diakhaté, ventre bedonnant qui sert « Nama yalla bal » avec un comportement qui frise le ridicule.
Nos télés sont certes animées par une volonté de faire rire les téléspectateurs, force est de constater qu’ils ont réussi ce pari. Mais à quel prix ? Pendant un mois nos enfants ne voient que les gaffes de ces artistes. Leurs gestes irresponsables et démentiels sont mis en exergue. Et les enfants les ont consommés. Il suffit de les écouter dans les cours des maisons. « Nama Yalla Bal », les danses de Ma Ndoumbé ou le comportement de Modou Mbaye commencent à faire fureur. Et les producteurs, responsables de programmes mais aussi les régulateurs que font-ils pour limiter les dégâts de ces anti-modèles.
mettent en exergue des gens qui jouent des rôles de presque déficients mentaux, en déphasage avec les comportements qu’un Sénégalais normal doit adopter.
Ma Ndoumbé avec son crâne à moitié rasé, ses haillons ne cesse de multiplier les bêtises sur le petit écran. Comme s’il veut être son concurrent, Modou Mbaye dans la série «bour guewel», avec son regard pensif, sa mine toujours renfrognée plonge les enfants dans son monde.
Malgré le vrai rôle de patriarche imbu de valeurs citoyennes que joue «Sa Nekh» dans ce film, ce jeune met en exergue la démence et l’irresponsabilité. Car au moment où les jeunes de son âge observent le jeune, il a choisi la facilité, en s’abstenant de jeûner. Des enfants vont certainement imiter son geste.
Les mineurs vont également imiter « Ass » dans la série, le Ramadan «Ass». Adepte de la chose facile, ce jeune est loin d’être un exemple. Grand tricheur, il utilise des astuces pour ne pas jeûner. De l’autre côté, chez nos confrères de Walf, c’est Bassirou Diakhaté, ventre bedonnant qui sert « Nama yalla bal » avec un comportement qui frise le ridicule.
Nos télés sont certes animées par une volonté de faire rire les téléspectateurs, force est de constater qu’ils ont réussi ce pari. Mais à quel prix ? Pendant un mois nos enfants ne voient que les gaffes de ces artistes. Leurs gestes irresponsables et démentiels sont mis en exergue. Et les enfants les ont consommés. Il suffit de les écouter dans les cours des maisons. « Nama Yalla Bal », les danses de Ma Ndoumbé ou le comportement de Modou Mbaye commencent à faire fureur. Et les producteurs, responsables de programmes mais aussi les régulateurs que font-ils pour limiter les dégâts de ces anti-modèles.
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