La capitale somalienne était en deuil dimanche au lendemain du double attentat le plus meurtrier de l'histoire du pays.
Des centaines de personnes sont descendues dimanche dans les rues de Mogadiscio pour marquer leur réprobation à l'égard de cette attaque, qui a choqué les Somaliens, pourtant habitués aux attentats quasi quotidiens.
"Les gens ont en assez et maintenant il est temps de se lever ensemble et de dire non à la violence", a déclaré le maire de Mogadiscio, Tabid Abdi Mohamed, à l'issue d'une marche dans le sud de la capitale.
Paris, Londres, Washington, Ankara, ont assuré la Somalie de leur soutien.
L'UA condamne aussi l'attentat. Le président de sa commission, Moussa Faki Mahamat, "réaffirme l'engagement de l'Union africaine, notamment à travers sa mission militaire en Somalie (Amisom), à poursuivre son soutien au gouvernement et au peuple somaliens dans leurs efforts pour parvenir à une paix et une sécurité durables".
L'UA entretient en Somalie une force d'environ 22.000 hommes pour soutenir militairement le gouvernement central contre les islamistes shebab liés à Al-Qaïda.
Cet attentat n'a pas été revendiqué par les shebab ou d'autres groupes. Mais les shebab lancent fréquemment des attaques et attentats-suicides dans Mogadiscio et ses environs.
L'attentat est survenu en milieu d'après-midi au carrefour PK5, situé dans le district de Hodan, un quartier commercial très animé de la capitale avec ses magasins et ses hôtels.
"Les gens ont en assez et maintenant il est temps de se lever ensemble et de dire non à la violence", a déclaré le maire de Mogadiscio, Tabid Abdi Mohamed, à l'issue d'une marche dans le sud de la capitale.
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