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«Sonko ne connaît pas les marchés. Quand on prend un contrat, il faut savoir le lire» (Abdou Ndéné Sall)

Le député Ousmane Sonko a tout faux quand il dit que l’Etat n’a pas communiqué juste et vrai concernant le coût du Train express régional (TER). C’est ce qu’a déclaré le ministre délégué chargé du Développement du Réseau ferroviaire qui a fourni à Pressafrik, ses explications. Selon lui, le leader du parti Pastef s’est fourvoyé en voulant s’aventurer dans l’attribution des marchés alors qu’il ne les maîtrise pas. A l’en croire, c’est ce qui le parlementaire à penser qu’il y avait un écart entre les chiffre, alors que tout est limpide. Explications.



«Sonko ne connaît pas les marchés. Quand on prend un contrat, il faut savoir le lire» (Abdou Ndéné Sall)
Les accusations de Sonko
Il a posée la question à l’Assemblée nationale et on a vu que Sonko avait fait une erreur et vraiment c’était une erreur de bonne foi. Parce que ce qu’il a fait, c’est simple. On a presque les mêmes chiffres mais on n’a pas la même lecture des chiffres. Je confirme en tant que ministre délégué en charge du Développement du Réseau ferroviaire national que le coût du TER Dakar-Diamniadio c’est 568 milliards de francs CFA en hors taxes, hors douane. Donc c’est un projet à financement extérieur, on ne prend pas en compte les taxes.

Quand les gens financent, ils le font en hors taxes pare ce que les bailleurs de fonds ne financent jamais les taxes de l’Etat, ils ne financent pas les budgets. Ce n’est pas un appui budgétaire. Il y a des lots bien déterminés. Il y a le lot 1, infrastructures, c’est 206 milliards, le lot2 système, c’est 128 milliards de francs CFA en hors taxes, les ripages, 18 milliards de francs CFA, les gares 20 milliards, le matériel roulant c’est 110 milliards, l’accompagnement social et la libération des entreprises c’est 55 milliards et les études, supervisions et contrôles. Donc c’est 568 milliards toutes charges comprises. Tout ce Sonko a dit a été pris en charge. 

On ne peut pas avoir de financements sans pour autant terminer des études d’impact environnemental et les murs de clôture. Nous faisons un système électrique donc il faut protéger la population. Donc avec la vitesse et la précision (160 Km/h), on a éliminé les passages à niveau. Cette clôture est prise en charge sur les infrastructures parce qu’il faut aller lire le débit, dans "distribution des genres" pour savoir ce qui est à l’intérieur et ce qui n’est pas à l’intérieur c’est cela le problème.

Les chiffres exacts
Je confirme le Président parce que c’est le ministre du secteur qui donne les chiffres au Président et c'est aussi ce qui a été donné au Premier ministre.

La première phase c’est Dakar Diamniadio. La deuxième phase va venir mais ce n’est pas encore déterminé. Et sur la deuxième phase, comme nous avions lancé un marché global avec une première phase avec une phase ferme et une phase conditionnelle, c’est ce qui va venir avec Diamniadio-AIBD.
Et lui ce qu’il a fait, c’est qu’il a pris le montant de la première phase, 568 milliards, le montant de la 2e phase (127 milliards) plus l’ensemble des taxes (TVA plus les Douanes). Hors taxes hors douanes, ce n’est pas simplement la TVA. Il faut additionner les taxes de douanes, la TVA, toutes les autres taxes.

Ce qui a perdu Ousmane Sonko
Sur deux entreprises, dépendamment des technologies qui sont utilisées pour réaliser l’affaire, vous ne payez pas la même taxe. Quand il y a une soumission, nous comparons les offres des entreprises en fonction de leurs soumissions hors taxes, hors douane. Sinon on ne peut pas les comparer.
Ce sont ces hors taxes, hors douane qui représentent la dette. Vraiment il s’est trompé. C’est simplement ça, parce qu’il a additionné la première phase, la deuxième phase et l’ensemble des taxes qui fait 800 millions. Donc très loin des 1200 milliards parce que, tous les travaux qu’il est en train de citer sont déjà intégrés dans le marché.

Nous sommes des spécialistes.  Quand on fait un marché, il y a d’abord les phases. Il y a d’abord ce qu’on appelle l’identification du marché, après c’est la préparation. Celle-ci comprend toutes les études. Après la mise en œuvre opérationnelle, il y a ce qu’on appelle les implications organisationnelles.
On ne peut pas tricher sur des marchés parce qu’on fait un contrat et tout le monde signe et après, ils sont publiés et ils figurent dans le site de l’ARMP. Sonko ne connaît pas les marchés, quand on prend un contrat de marché, il faut savoir lire. Le coût du marché c’est 568 milliards de francs CFA.


Lundi 11 Décembre 2017 - 21:03


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