Le rapport, intitulé Do not remain silent (Ne pas rester silencieux), est très accablant pour les camps qui s'affrontent au Soudan du Sud.
Ses auteurs, des chercheurs d'Amnesty International, mais aussi des défenseurs sud-soudanais des droits de l'homme qui appartiennent à toutes les parties au conflit, se sont entretenus pendant des mois avec quelque 170 victimes de ces violences dont une vingtaine d'hommes. Et ils rapportent les scènes d'horreur qu'elles ont vécu entre les mains de leurs bourreaux.
Sukeji a été violée par trois soldats de l'armée loyaliste en août 2016, devant ses deux enfants. Depuis, elle n'en dort plus, elle est obsédée par la question de savoir ce qu'ils penseront d'elle lorsqu'ils vont grandir. Nyangai a vécu le même supplice un mois plus tard. Elle en a perdu la foi, « Satan est passée en moi le jour où j'ai été violé », dit-elle. D'autres femmes ont été tuées ou mutilées après avoir été violées.
Les hommes aussi ne sont pas épargnés. Certains ont été violés, d'autres ont été castrés et dans un cas particulièrement sordide que décrit ce rapport, des soldats gouvernementaux auraient inséré de l'herbe dans le rectum d'un jeune homme. Puis ils y ont mis du feu et l'ont regardé brûler vif.
Selon les enquêteurs, nombre de ces victimes ont été ciblées en raison de leur appartenance ethnique, souvent confondue à une allégeance politique soit au camp du président Salva Kiir, un Dinka, soit à celui de son rival nuer, Riek Machar. Amnesty International, qui parle de crimes sexuels prémédités commis à grande échelle, dénonce l'impunité dont jouissent leurs auteurs jusqu'ici.
Ses auteurs, des chercheurs d'Amnesty International, mais aussi des défenseurs sud-soudanais des droits de l'homme qui appartiennent à toutes les parties au conflit, se sont entretenus pendant des mois avec quelque 170 victimes de ces violences dont une vingtaine d'hommes. Et ils rapportent les scènes d'horreur qu'elles ont vécu entre les mains de leurs bourreaux.
Sukeji a été violée par trois soldats de l'armée loyaliste en août 2016, devant ses deux enfants. Depuis, elle n'en dort plus, elle est obsédée par la question de savoir ce qu'ils penseront d'elle lorsqu'ils vont grandir. Nyangai a vécu le même supplice un mois plus tard. Elle en a perdu la foi, « Satan est passée en moi le jour où j'ai été violé », dit-elle. D'autres femmes ont été tuées ou mutilées après avoir été violées.
Les hommes aussi ne sont pas épargnés. Certains ont été violés, d'autres ont été castrés et dans un cas particulièrement sordide que décrit ce rapport, des soldats gouvernementaux auraient inséré de l'herbe dans le rectum d'un jeune homme. Puis ils y ont mis du feu et l'ont regardé brûler vif.
Selon les enquêteurs, nombre de ces victimes ont été ciblées en raison de leur appartenance ethnique, souvent confondue à une allégeance politique soit au camp du président Salva Kiir, un Dinka, soit à celui de son rival nuer, Riek Machar. Amnesty International, qui parle de crimes sexuels prémédités commis à grande échelle, dénonce l'impunité dont jouissent leurs auteurs jusqu'ici.
Autres articles
-
Guerre au Soudan: les États-Unis tentent de relancer les pourparlers de paix
-
Élections en Afrique du Sud: pourquoi l’ANC s'attaque au nom du parti de l’ex-président Jacob Zuma
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC