Moi, Salva Kiir Mayardit, président de la République du Soudan du Sud, édicte par la présente ce décret présidentiel qui ordonne la nomination de Riek Machar Teny comme premier vice-président de la République du Soudan du Sud, a annoncé le président dans un décret publié jeudi soir.
Machar avait déjà été le vice-président de M. Kiir entre 2005 et 2011, quand le Soudan du Sud n’était encore qu’une région semi-autonome au sein du Soudan, puis entre juillet 2011 – après l’indépendance – et juillet 2013, quand il avait été démis de ses fonctions.
C’est une bonne nouvelle, parce que c’est un pas en avant dans l’application de l’accord de paix, a déclaré à l’AFP M. Machar, qui s’exprimait depuis l’Ethiopie. Machar n’a toujours pas mis les pieds à Juba, la capitale du Soudan du Sud, depuis la signature de l’accord de paix, le 26 août 2015. Cet accord n’a pas empêché les combats de se poursuivre et les deux camps s’accusent mutuellement de ne pas le respecter.
Devenu indépendant en juillet 2011, sur les ruines de décennies de conflit avec Khartoum, le Soudan du Sud a replongé dans la guerre le 15 décembre 2013, quand des combats ont éclaté au sein de l’armée nationale, minée par des dissensions politico-ethniques alimentées par la rivalité à la tête du régime entre M. Kiir et M. Machar.
Le conflit a débuté dans la capitale Juba, lorsque M. Kiir, un Dinka, a accusé son ancien vice-président, de l’ethnie Nuer, de fomenter un coup d’État.
Plus de 2,2 millions de personnes ont été chassées de chez elles et des dizaines de milliers tuées par la guerre et les atrocités à grande échelle qui l’accompagnent – massacres ethniques, viols, torture, meurtres et recrutement d’enfants, déplacements forcés de populations – dont sont responsables les deux camps.
Machar avait déjà été le vice-président de M. Kiir entre 2005 et 2011, quand le Soudan du Sud n’était encore qu’une région semi-autonome au sein du Soudan, puis entre juillet 2011 – après l’indépendance – et juillet 2013, quand il avait été démis de ses fonctions.
C’est une bonne nouvelle, parce que c’est un pas en avant dans l’application de l’accord de paix, a déclaré à l’AFP M. Machar, qui s’exprimait depuis l’Ethiopie. Machar n’a toujours pas mis les pieds à Juba, la capitale du Soudan du Sud, depuis la signature de l’accord de paix, le 26 août 2015. Cet accord n’a pas empêché les combats de se poursuivre et les deux camps s’accusent mutuellement de ne pas le respecter.
Devenu indépendant en juillet 2011, sur les ruines de décennies de conflit avec Khartoum, le Soudan du Sud a replongé dans la guerre le 15 décembre 2013, quand des combats ont éclaté au sein de l’armée nationale, minée par des dissensions politico-ethniques alimentées par la rivalité à la tête du régime entre M. Kiir et M. Machar.
Le conflit a débuté dans la capitale Juba, lorsque M. Kiir, un Dinka, a accusé son ancien vice-président, de l’ethnie Nuer, de fomenter un coup d’État.
Plus de 2,2 millions de personnes ont été chassées de chez elles et des dizaines de milliers tuées par la guerre et les atrocités à grande échelle qui l’accompagnent – massacres ethniques, viols, torture, meurtres et recrutement d’enfants, déplacements forcés de populations – dont sont responsables les deux camps.
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