Avec le style flamboyant qui le caractérise, Boris Johnson est venu déclamer un long discours sur le besoin d’unifier le pays et protéger les intérêts britanniques face à Bruxelles avant enfin d’annoncer qu’il ne serait pas candidat, en faisant allusion à une trahison à la Brutus : on a en effet appris dans la matinée que Michael Gove, le ministre de la Justice, se lançait dans la course.
Celui qui était l'un des avocats les plus ardents du « Brexit », et l'allié proche de Boris Johnson tout au long de la campagne, avait toujours exclu de briguer le poste de Premier ministre et devait aider ce dernier à devenir le leader conservateur. A la surprise générale, il vient donc de le poignarder dans le dos en expliquant que l’ancien maire de Londres n’était finalement pas capable de diriger ni le parti ni le pays.
Pour Boris Johnson, c’est un coup dévastateur. Il jette l’éponge à grand fracas, car il sait qu’il a désormais peu de chance de figurer parmi les deux candidats sélectionnés, dans un premier temps, par les députés conservateurs et qui doivent ensuite être choisis par le reste des militants Tories.
Theresa May se lance
Au milieu de la mêlée, la ministre de l’Intérieur Theresa May, elle, s’est d’ores et déjà présentée comme la candidate la plus crédible, capable d’assurer avec sérieux et honnêteté le poste de Premier ministre. « Gouverner n’est pas un jeu », a martelé Theresa May. Sous-entendu : Boris Johnson n’est pas digne de confiance.
La ministre, qui avait pourtant fait campagne pour le maintien dans l’Union européenne, estime pouvoir rassurer les marchés, assurer la stabilité politique du pays et surtout avoir l’expérience et la poigne suffisante pour négocier la sortie du Royaume-Uni de l’UE dans les meilleures conditions.
La ministre a déjà fait savoir que sous son leadership, il n’y aurait pas de tentative de rester ou de revenir dans l’Europe par la porte de derrière. Mais elle a précisé que l’article 50, qui lance le processus de divorce avec l’Union européenne, ne serait pas activé avant la fin de l’année.
Celui qui était l'un des avocats les plus ardents du « Brexit », et l'allié proche de Boris Johnson tout au long de la campagne, avait toujours exclu de briguer le poste de Premier ministre et devait aider ce dernier à devenir le leader conservateur. A la surprise générale, il vient donc de le poignarder dans le dos en expliquant que l’ancien maire de Londres n’était finalement pas capable de diriger ni le parti ni le pays.
Pour Boris Johnson, c’est un coup dévastateur. Il jette l’éponge à grand fracas, car il sait qu’il a désormais peu de chance de figurer parmi les deux candidats sélectionnés, dans un premier temps, par les députés conservateurs et qui doivent ensuite être choisis par le reste des militants Tories.
Theresa May se lance
Au milieu de la mêlée, la ministre de l’Intérieur Theresa May, elle, s’est d’ores et déjà présentée comme la candidate la plus crédible, capable d’assurer avec sérieux et honnêteté le poste de Premier ministre. « Gouverner n’est pas un jeu », a martelé Theresa May. Sous-entendu : Boris Johnson n’est pas digne de confiance.
La ministre, qui avait pourtant fait campagne pour le maintien dans l’Union européenne, estime pouvoir rassurer les marchés, assurer la stabilité politique du pays et surtout avoir l’expérience et la poigne suffisante pour négocier la sortie du Royaume-Uni de l’UE dans les meilleures conditions.
La ministre a déjà fait savoir que sous son leadership, il n’y aurait pas de tentative de rester ou de revenir dans l’Europe par la porte de derrière. Mais elle a précisé que l’article 50, qui lance le processus de divorce avec l’Union européenne, ne serait pas activé avant la fin de l’année.
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