Le Conseil des ministres du jeudi 22 décembre a estimé que l’attitude des syndicats, qui refusent de reprendre le travail malgré les efforts du gouvernement pour payer les arriérés de salaire alors qu’ils sont en grève, est de la mauvaise foi. Désormais, le régime de grève sera revu.
« L’adoption du projet de loi modificatif de la loi n°008 aura le mérite de mettre chacun devant ses responsabilités et de permettre au gouvernement de ne plus payer les journées non prestées, explique Abdoulaye Sabre, ministre secrétaire général du gouvernement. Aussi le Premier ministre, a rappelé la disposition permanente du gouvernement au dialogue, mais à un dialogue constructif, un dialogue responsable et conduit de bonne foi de part et d’autre. »
Mais pour les syndicats qui souhaitent aussi dialoguer, cette mesure est une intimidation qui ne passe pas. « La plateforme est toujours restée ouverte au dialogue, mais il n’y a pas d’avancées, estime Jérémie Guirayo, un des leaders de la plateforme des syndicats. Le gouvernement a présenté ses limites. Et quand on est à bout de souffle, on sort des formes de décrets ou de loi pour intimider l’autre partie. »
Si le gouvernement et les syndicats parlent de dialogue, le mot ne semble pas avoir le même sens chez tout le monde.
« L’adoption du projet de loi modificatif de la loi n°008 aura le mérite de mettre chacun devant ses responsabilités et de permettre au gouvernement de ne plus payer les journées non prestées, explique Abdoulaye Sabre, ministre secrétaire général du gouvernement. Aussi le Premier ministre, a rappelé la disposition permanente du gouvernement au dialogue, mais à un dialogue constructif, un dialogue responsable et conduit de bonne foi de part et d’autre. »
Mais pour les syndicats qui souhaitent aussi dialoguer, cette mesure est une intimidation qui ne passe pas. « La plateforme est toujours restée ouverte au dialogue, mais il n’y a pas d’avancées, estime Jérémie Guirayo, un des leaders de la plateforme des syndicats. Le gouvernement a présenté ses limites. Et quand on est à bout de souffle, on sort des formes de décrets ou de loi pour intimider l’autre partie. »
Si le gouvernement et les syndicats parlent de dialogue, le mot ne semble pas avoir le même sens chez tout le monde.
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