L'explosion est survenue alors que des ouvriers travaillaient sur une cuve à fuel. « Moi, j'étais descendu du toit pour prendre une plaquette et un joint dans mon magasin, raconte l'un des deux rescapés, Sikpa Komivi Martin. En revenant, j'ai vu l'explosion. Boum ! Et j'ai crié. »
Selon les témoins, l'explosion a projeté deux corps sur la cour. L'un est décédé, l'autre est dans un état critique. Il a été admis à l'hôpital Sylvanus Olympio de Lomé.
Depuis plusieurs semaines, le tank avait du mal à évacuer le fuel et il fallait le réparer. Lundi, le chef manager accompagné de sept autres sont montés pour la réparation de cette cuve qui est censée contenir 3 000 m³ de fuel. C'est en procédant à la soudure de la cuve que l'explosion a eu lieu. Le ministre de la Sécurité et de la protection civile s'est rendu sur les lieux, accompagné de trois autres membres du gouvernement.
« Six ouvriers étaient sur la citerne en train de faire des travaux de soudure, résume Yark Damehane. Malheureusement, au cours de ce travail, il y a eu une explosion qui ne leur a pas donné la chance de s'en sortir. Sur le coup, il y a eu quatre morts, un blessé grave évacué sur Lomé et un corps qu'on n'a pas encore retrouvé. » La presse locale évoque une dizaine de morts.
Il a fallu un excavateur pour déchirer la cuve et récupérer les corps embourbés dans le fuel. Le chef manager, un indien, est toujours disparu. La police et la gendarmerie procèderont à l'enquête pour situer les responsabilités, promet le ministre de la Sécurité et de la Protection civile.
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