Il était question de trouver un consensus autour des personnalités représentant les partis extra-parlementaires et de répondre si oui ou non l’Union des forces de changement (UFC) est bien de l’opposition, alors que ce parti siège au gouvernement. Pour y arriver, il a fallu trois séances, plusieurs suspensions et divers rebondissements.
La liste des 17 personnalités adoptée par acclamation est le fruit de plusieurs combinaisons dans cette guerre entre les partis de l’opposition. Il y avait cinq sièges en jeu à se partager entre les groupes : ANC-ADDI avec 19 députés, la coalition Arc-en-ciel, avec six députés et l’UFC qui dispose de trois sièges et participe au gouvernement.
D’emblée, le groupe ANC-ADDI a réclamé quatre des représentants, et la coalition Arc-en-ciel a quant à elle demandé la clarification du statut de l’Union des forces de changement. Le débat a été très houleux pendant les trois séances. Le groupe ANC-ADDI cède un siège à l’UFC.
C’est dire, selon Isabelle Améganvie de l’Alliance nationale pour le changement, que la classe politique togolaise peut régler ses problèmes par consensus. De son côté, Paul Dodji Apévon du Comité d’action pour le renouveau (CAR) n’est pas très satisfait. Il estime pour sa part que cette combinaison sauve une situation, mais ne règle pas le problème posé, à savoir la question du statut du parti de Gilchrist Olympio, l’UFC, sur l’échiquier politique.
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