Le magazine Time révèle que c'est une conversation interceptée entre deux agents russes, affirmant se préparer à provoquer le chaos dans l'élection présidentielle américaine qui a mis la première fois la puce à l'oreille des services de renseignement américain. C'était il y a tout juste un an, et depuis, les soupçons n'ont fait que se renforcer. Auditionné ce mardi par le Congrès, John Brennan, patron de la CIA jusque janvier dernier, a ainsi révélé avoir appelé son homologues à Moscou dès août pour dénoncer de telles méthodes.
«Contacts et interactions»
L'ingérence russe ne semble plus faire de doute, la grande question est désormais de savoir si le président Trump, ou au moins son entourage, se sont compromis. « J'ai été face à des informations et des renseignements révélant des contacts et des interactions entre des officiels russes et des Américains impliqués dans la campagne de Trump, ce qui me préoccupait à cause des efforts avérés de la Russie pour suborner des individus », a ainsi révélé Brennan.
Il s'inquiète alors de savoir si Moscou a pu obtenir certaines coopérations, indiquant que l'on peut aussi être manipulé ou utilisé sans en avoir forcément conscience. Et s'il assure aujourd'hui ne pas connaître la vérité, il trouve donc l'enquête du FBI totalement justifiée. Entendu lui aussi mardi, Dan Coats, responsable du renseignement américain, a été moins disert. Mais s'il a notamment refusé de commenter l'information selon laquelle Trump lui aurait demandé de freiner l'enquête en cours, il n'a rien fait non plus pour défendre le président américain.
RFI
«Contacts et interactions»
L'ingérence russe ne semble plus faire de doute, la grande question est désormais de savoir si le président Trump, ou au moins son entourage, se sont compromis. « J'ai été face à des informations et des renseignements révélant des contacts et des interactions entre des officiels russes et des Américains impliqués dans la campagne de Trump, ce qui me préoccupait à cause des efforts avérés de la Russie pour suborner des individus », a ainsi révélé Brennan.
Il s'inquiète alors de savoir si Moscou a pu obtenir certaines coopérations, indiquant que l'on peut aussi être manipulé ou utilisé sans en avoir forcément conscience. Et s'il assure aujourd'hui ne pas connaître la vérité, il trouve donc l'enquête du FBI totalement justifiée. Entendu lui aussi mardi, Dan Coats, responsable du renseignement américain, a été moins disert. Mais s'il a notamment refusé de commenter l'information selon laquelle Trump lui aurait demandé de freiner l'enquête en cours, il n'a rien fait non plus pour défendre le président américain.
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