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UCAD : Le consensus impossible sans les vrais acteurs



UCAD : Le consensus impossible sans les vrais acteurs
Effet, nous pouvons nous poser la question à savoir  quels sont réellement  les vrais acteurs avec qui il faut trouver un consensus pour une stabilité durable ?
Ces acteurs sont certainement :  
Les étudiants
Les enseignants
Le personnel administratif
Le personnel technique
Le personnel de services
Est ce que ces personnes ont été toujours conviées, informées  et écoutées durant toute la période de crise et des reformes intenses ?


Clairement non, parce qu’il fallait d’abord les rencontres et des débats en interne au niveau des divisions, des services, des sections, des départements, des instituts, des directions, des écoles et facultés. Ensuite, il fallait faire remonter les infos de ces bases vers le sommet pour ne pas induire en erreur le chef de l’état dans ses choix. C’est toujours des groupes de lobbying qui  représentent de toute la communauté universitaire. Et le plus souvent c’est des groupes d’amis ou des clans qui se sont dessinés au fur des années. Les étudiants sont divisés en clans de même que les enseignants et les PATS.


La majorité des étudiants  ne reconnaissent pas le collectif actuel qui depuis le début des réformes  négocie pour le compte des étudiants. Les étudiants avaient bien dénoncés lors du conseil présidentiel sur les reformes de l’enseignement supérieur que la voie choisie n’était pas la bonne. Ils se sont aussi indignés lors ce qu’à la place d’un consensus, le plat servit été d’imposer de force (aujourd’hui de physique) les mesures prises par le gouvernement par la parole du ministère. La seule voie de négociation avec les étudiants serait donc celle des amicales de faculté. Tant que les amicales ne seront pas installées et en toutes transparences, il serait très difficile d’avoir un consensus avec eux. 


Tous les travailleurs, enseignants comme PATS, ne sont pas syndiqués. 
Les doyens, les chefs de département,  les chefs de services et les amicales de travailleurs  sont aussi  des groupes d’acteurs qui connaissent aussi bien l’Université que les syndicalistes ou encore les équipes de médiateurs. Le SAES est un syndicat qu’il faut écouter et prendre en considération dans toutes mesures à instaurer dans les universités.  Le SATUC est un syndicat presque inexistant, sombre mais dirigé tout de même par des hommes de valeurs.  Mais il faut de même reconnaître que aujourd’hui au Sénégal la politique est partout et tout le temps raison pour laquelle les non syndiqués et la base de la pyramide est à prendre en considération pour ne pas écarter  une minorité de personnes expérimentées et engagées pour la cause commune : la stabilité dans de bonnes conditions d’enseignement et d’apprentissage et une satisfaction globale des acteurs.


Vive un enseignement  autrement
Vive une administration autrement
Vive une réussite autrement


Modou FALL Ingénieur Techno-pédagogue / UCAD Président de Rv/ Degg moo woor

Samedi 23 Août 2014 - 16:19


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