C’est une très mauvaise nouvelle qui intervient au moment où le Sénégal a engagé ses troupes au Yémen. Un compatriote a été égorgé par les Djihadistes. Ce, pas plus tard qu’avant-hier. C’est le témoignage d’un migrant sénégalais coincé dans l’enfer libyen où les candidats à l’émigration s’ils ne meurent pas dans le désert ou pendant la traversée, sont la proie de Djihadistes. « Les Djihadistes l’ont tué parce qu’il avait un gris-gris, ce qu’il n’accepte pas » car dans leur entendement » confesse le migrant: «Si tu portes des gris-gris, tu n’es pas musulman, tu ne crois pas en Dieu». C’est ainsi donc que ces derniers ont égorgé le compatriote.
Drame qui est associé à d’autres calvaires à en croire le migrant. « Il y a deux (2) mois, j’ai tenté de quitter la Libye pour aller en Italie mais j’étais obligé de rebrousser chemin parce que notre bateau avait pris de l’eau. Une fois retournée en Libye, on a été emprisonné pendant un (1) mois. Ils venaient par équipe pour nous frapper, nous torturer… ». En plus, du Mali au Niger en passant par le Burkina Faso, ce sont des fouilles, des violences verbales, des agressions physiques et des raquettes, relaie « Grand Place ». « Au Burkina Faso, les militaires et la douane réclament 25.000 F CFA sinon c’est la prison…
Une fois à Agadez, certains préfèrent rentrer car si tu n’as d’argent, c’est le chaos…Si tu veux prendre la route en passant par la Tunisie pour aller en Europe, c’est pire encore ; sur ce chemin, les chauffeurs sont méchants, ils te prennent tout l’argent que tu as en disant que c’est pour eux…Il y a des gens qui sont morts en cours de route au Sahara, là-bas, c’est pire… », confesse ce dernier.
Drame qui est associé à d’autres calvaires à en croire le migrant. « Il y a deux (2) mois, j’ai tenté de quitter la Libye pour aller en Italie mais j’étais obligé de rebrousser chemin parce que notre bateau avait pris de l’eau. Une fois retournée en Libye, on a été emprisonné pendant un (1) mois. Ils venaient par équipe pour nous frapper, nous torturer… ». En plus, du Mali au Niger en passant par le Burkina Faso, ce sont des fouilles, des violences verbales, des agressions physiques et des raquettes, relaie « Grand Place ». « Au Burkina Faso, les militaires et la douane réclament 25.000 F CFA sinon c’est la prison…
Une fois à Agadez, certains préfèrent rentrer car si tu n’as d’argent, c’est le chaos…Si tu veux prendre la route en passant par la Tunisie pour aller en Europe, c’est pire encore ; sur ce chemin, les chauffeurs sont méchants, ils te prennent tout l’argent que tu as en disant que c’est pour eux…Il y a des gens qui sont morts en cours de route au Sahara, là-bas, c’est pire… », confesse ce dernier.
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