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Un prince saoudien s’engage à verser 32 milliards de dollars à des projets humanitaires

Le prince saoudien Al-Walid Ben Talal s’est engagé dans un communiqué, mercredi, à allouer toute sa fortune, soit 32 milliards de dollars, à des projets sociaux et humanitaires au cours des prochaines années et après sa mort.



Un prince saoudien s’engage à verser 32 milliards de dollars à des projets humanitaires
Nouvel élan de générosité pour le neveu du roi Salman. Le prince avait déjà fait parler de lui en avril dernier par un tweet, aujourd’hui supprimé, dans lequel il assurait aux pilotes saoudiens engagés dans l’opération « Tempête décisive » au Yémen, de leur offrir à chacun une Bentley. Ce mercredi 1er juillet, il a déclaré dans un communiqué vouloir allouer l’ensemble de sa fortune à des projets humanitaires.
 
« Cet engagement philanthropique de 32 milliards de dollars va aider à jeter des ponts pour la compréhension culturelle, le développement des communautés, l’accroissement de l’autonomie des femmes, la promotion des jeunes, la fourniture de secours en cas de catastrophes naturelles et la création d’un monde plus tolérant », a affirmé le prince Al-Walid Ben Talal.
 
Le prince, neveu du roi Salman ne participe pas au gouvernement. Il avait déjà créé une association à son nom, Al Waleed philan qui se consacre à des actions humanitaires diverses. Sur son site, l’association recense notamment des actions destinées à soutenir les droits des femmes dans le monde, en leur permettant l’accès à l’emploi et à l’éducation.
 
Businessman 
Au-delà de ses activités humanitaires, le prince Al-Walid Talal est surtout connu pour son sens des affaires. Il dirige une compagnie, Kingdom Holding Co, qui détient des parts dans des activités aussi diverses que le parc d’attractions Euro Disney, la chaîne hôtelière Four Seasons, la banque américaine Citigroup et le géant des médias News Corporation.
Il est également l’un des constructeurs d’une tour qui doit devenir la plus haute du monde, plus de 1 000 mètres au-dessus de la ville de Jeddah, sur la côte ouest de l’Arabie saoudite.
 
En début d’année, il a ouvert une chaîne panarabe d’informations à Bahreïn que les autorités ont fait fermer après moins de 24 heures d’antenne, dans ce que des observateurs ont décrit comme une atteinte à la liberté de la presse

Jeune Afrique


Mercredi 1 Juillet 2015 - 16:30


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