Lors de leur retour en France, ces trois jihadistes présumés n'avaient pas été inquiétés. Ils ont finalement été mis en examen par un juge antiterroriste et le parquet a demandé leur placement en détention provisoire, samedi 27 septembre, pour "association de malfaiteurs en vue de préparer des actes terroristes". Cette décision intervient après trois jours de garde à vue dans les locaux de la direction générale de la sécurité intérieure à Paris.
"La réalité ne correspondait pas à leur idéal"
De leur côté, les suspects reconnaissent avoir effectué un séjour en Syrie mais ils nient fermement tout projet terroriste en France. Parmi les trois suspects, figure Imad Jebali, un ami d'enfance de Mohamed Merah. Son avocat Pierre Dunac assure que les trois suspects "sont partis [en Syrie] avec un idéal [mais qu'ils] se sont aperçus que la réalité ne correspondait pas à cet idéal". Ainsi, selon lui, les trois hommes n'ont jamais combattu avec des groupes jihadistes tels que l'Etat islamique.
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