Des sacs de riz, d’ognons posés à même le sol, de la viande exposée, des tables remplis de légumes : c’est le décor trouvé au marché Gueule Tapée. Des marchands trouvés sur place, si certains d’entre eux travaillent en découpant la viande, d’autres discutent ou encore marchandent.
Présence de la viande d’âne sur le marché : casse-tête de la population
La viande d’âne qui circule dans le marché occupe les sujets de conversation. Et Madame Diop, la soixantaine accomplie n’y échappe pas : «au mois du ramadan, on change carrément de menu d’autant plus que mes enfants n’aiment pas trop manger du riz dans ce mois. C’est pourquoi je préfère cuisiner des plats à base de viande ou du poulet», révèle-t-elle.
Et de poursuivre au sujet de la viande impropre à la consommation : «cela fait un certain temps que je n’ai pas acheté de la viande car mes enfants refusent parfois d’en manger. Mais, je n’arrêterai pas de m’en approvisionner parce que je ne peux pas tout le temps cuisiner du riz. Il faut savoir aussi que les vendeurs de viande e sont pas tous animés de mauvaise foi. Ces vendeurs que vous voyez, sont ici dans ce marché depuis plus de 10 ans, ils n’osent pas vendre de la mauvaise viande et, en regardant les os et la couleur, c’est évidant que ce n’est pas de la viande d’âne».
Mais tous les consommateurs n’ont pas la même compréhension que Mme Diop. Et cela se répercute sur le chiffre d’affaire des gérantes de gargote : «Je préparais des brochettes de viande, des boulettes de viande, et je récoltais beaucoup de bénéfices mais depuis un certain temps, mon travail ne marche plus, je suis obligée d’utiliser des poulets ou du poisson, qui ne génèrent pas beaucoup d’argent», déplore l’une d’entre elles.
Avant d’ajouter : «Même si vous faîtes confiance à votre fournisseur, les clients refusent d’acheter les plats à base de viande. Et l’arrivée du mois de ramadan ne va pas faciliter les choses, vu que les commerçants ont l’habitude d’augmenter les denrées à pareille situation».
Son compère Tabaski Fall est sur la même longueur d’onde : «la clientèle a diminué ces jours-ci. Nous pouvons rester toute une journée sans vendre 10 kg de viande», martèle-t-il tout en lançant ce message: «Je demande à mes collègues vendeurs d’implorer le pardon de Dieu et de laisser ces pratiques malsaines. Car un musulman ne doit pas vendre de la viande interdite à la consommation à ses frères musulmans».
Hausse du prix des légumes: les commerçants rassurent
La viande n’est pas la seule préoccupation qui agite le marché. En effet la fluctuation sur les légumes interpelle certains consommateurs. D’où l’éclairage de Yaya Diallo qui pense que les prix dépendent des saisons : «Tu peux acheter par exemple une carotte à 200 F Cfa aujourd’hui et demain, l’acheter à 300 F Cfa, pour dire que personne ne peut dire que les denrées doivent être à un prix fixe», informe-t-il. Mais, assure-t-il, il n’y aura pas de risque de hausses des légumes car le Ramadan de cette année coïncide avec leur saison.
Présence de la viande d’âne sur le marché : casse-tête de la population
La viande d’âne qui circule dans le marché occupe les sujets de conversation. Et Madame Diop, la soixantaine accomplie n’y échappe pas : «au mois du ramadan, on change carrément de menu d’autant plus que mes enfants n’aiment pas trop manger du riz dans ce mois. C’est pourquoi je préfère cuisiner des plats à base de viande ou du poulet», révèle-t-elle.
Et de poursuivre au sujet de la viande impropre à la consommation : «cela fait un certain temps que je n’ai pas acheté de la viande car mes enfants refusent parfois d’en manger. Mais, je n’arrêterai pas de m’en approvisionner parce que je ne peux pas tout le temps cuisiner du riz. Il faut savoir aussi que les vendeurs de viande e sont pas tous animés de mauvaise foi. Ces vendeurs que vous voyez, sont ici dans ce marché depuis plus de 10 ans, ils n’osent pas vendre de la mauvaise viande et, en regardant les os et la couleur, c’est évidant que ce n’est pas de la viande d’âne».
Mais tous les consommateurs n’ont pas la même compréhension que Mme Diop. Et cela se répercute sur le chiffre d’affaire des gérantes de gargote : «Je préparais des brochettes de viande, des boulettes de viande, et je récoltais beaucoup de bénéfices mais depuis un certain temps, mon travail ne marche plus, je suis obligée d’utiliser des poulets ou du poisson, qui ne génèrent pas beaucoup d’argent», déplore l’une d’entre elles.
Avant d’ajouter : «Même si vous faîtes confiance à votre fournisseur, les clients refusent d’acheter les plats à base de viande. Et l’arrivée du mois de ramadan ne va pas faciliter les choses, vu que les commerçants ont l’habitude d’augmenter les denrées à pareille situation».
Son compère Tabaski Fall est sur la même longueur d’onde : «la clientèle a diminué ces jours-ci. Nous pouvons rester toute une journée sans vendre 10 kg de viande», martèle-t-il tout en lançant ce message: «Je demande à mes collègues vendeurs d’implorer le pardon de Dieu et de laisser ces pratiques malsaines. Car un musulman ne doit pas vendre de la viande interdite à la consommation à ses frères musulmans».
Hausse du prix des légumes: les commerçants rassurent
La viande n’est pas la seule préoccupation qui agite le marché. En effet la fluctuation sur les légumes interpelle certains consommateurs. D’où l’éclairage de Yaya Diallo qui pense que les prix dépendent des saisons : «Tu peux acheter par exemple une carotte à 200 F Cfa aujourd’hui et demain, l’acheter à 300 F Cfa, pour dire que personne ne peut dire que les denrées doivent être à un prix fixe», informe-t-il. Mais, assure-t-il, il n’y aura pas de risque de hausses des légumes car le Ramadan de cette année coïncide avec leur saison.
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