En Tunisie, la décolonisation ne s'est pas achevée à l'indépendance le 20 mars 1956. Les combats ont continué ensuite entre les forces françaises et les opposants à Bourguiba, partisans de Salah Ben Youssef. Celui-ci, un des chefs de file du mouvement national tunisien, fut d'abord proche puis un farouche opposant de Habib Bourguiba. Il sera assassiné en exil en 1961.
Hamadi Gharsa est l'un de ces partisans et combattant de l'indépendance. « Le 20 mars, on s'est dit : ça y est, notre tâche est terminée, explique-t-il. Mais, étrangement, des avions français survolent alors le pays, poursuit le vieil homme. La France nous bombardait ».
Comme d'autres soutiens de Salah Ben Youssef, Hamadi Gharsa sera arrêté pour son combat, après l'indépendance, et jugé par un tribunal d'exception.
Amor ben Essid a lui aussi combattu pour l'émancipation complète de son pays, aux côtés de Ben Youssef. Aujourd'hui, il aimerait que son engagement soit reconnu par la Tunisie. « Je voudrais seulement qu'on ne me traite plus de traître, demande-t-il. Je voudrais qu'on reconnaisse que je suis l'un de ceux qui ont libéré le pays. »
Plus d'un demi-siècle après la mort de son mari, la veuve d'un autre opposant disait elle aussi, à la télévision, son souhait le plus cher : pouvoir retrouver le corps de son époux, et l'enterrer dans sa ville natale.
Depuis novembre 2016 se tiennent en Tunisie des auditions publiques organisées par l'IVD, l'Instance vérité et dignité, en charge de la justice transitionnelle. Cette instance enquête sur les crimes commis dans le pays entre le 1er juillet 1955 et le 31 décembre 2013.
Hamadi Gharsa est l'un de ces partisans et combattant de l'indépendance. « Le 20 mars, on s'est dit : ça y est, notre tâche est terminée, explique-t-il. Mais, étrangement, des avions français survolent alors le pays, poursuit le vieil homme. La France nous bombardait ».
Comme d'autres soutiens de Salah Ben Youssef, Hamadi Gharsa sera arrêté pour son combat, après l'indépendance, et jugé par un tribunal d'exception.
Amor ben Essid a lui aussi combattu pour l'émancipation complète de son pays, aux côtés de Ben Youssef. Aujourd'hui, il aimerait que son engagement soit reconnu par la Tunisie. « Je voudrais seulement qu'on ne me traite plus de traître, demande-t-il. Je voudrais qu'on reconnaisse que je suis l'un de ceux qui ont libéré le pays. »
Plus d'un demi-siècle après la mort de son mari, la veuve d'un autre opposant disait elle aussi, à la télévision, son souhait le plus cher : pouvoir retrouver le corps de son époux, et l'enterrer dans sa ville natale.
Depuis novembre 2016 se tiennent en Tunisie des auditions publiques organisées par l'IVD, l'Instance vérité et dignité, en charge de la justice transitionnelle. Cette instance enquête sur les crimes commis dans le pays entre le 1er juillet 1955 et le 31 décembre 2013.
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