«Notre administration doit nécessairement passer d’une logique de commandement à une dynamique de développement». Cette déclaration du ministre de la Fonction publique traduit les difficultés qui perdurent dans l’administration sénégalaise. Viviane Bampassy considèrent que les tares qui gangrènent cette administration sont : les grèves récurrentes dans les secteurs de la santé et de l’éducation, les problèmes liés à l’accueil dans les services administratifs, les longues procédures et la qualité moyenne du service public. Ce qui l'a conduit à déclarer que «la fourniture des services publics a été souvent pensée dans une perspective unidirectionnelle à travers laquelle l’administration détermine l’offre sans prendre en considération la demande», d’où la nécessité, selon elle, de «réconcilier les usagers avec l’administration en opérant des changements dans notre système de management, dans nos méthodes et nos outils de travail».
Pour déboucher sur la réalisation des objectifs d’efficacité et de développement, le ministre de la Fonction publique est conscient qu’il est nécessaire d’évoluer et de s’adapter. En effet, elle considère que : «l’évolution d’une administration de commandement à une administration de développement n’est plus une option, mais un passage obligé à même de repenser l’approche de la conduite des politiques publiques avec l’introduction d’un mouvement bidirectionnel entre l’administration et le citoyen».
Mme Bampassy a aussi déploré les nombreuses réformes qui, jusqu’ici n’ont pas eu l’effet escompté. «Faute d’une internalisation de la culture de l’évaluation au sein de notre administration, il n’a pas toujours été possible pour la plupart des réformes, d’appréhender et d’apprécier objectivement leurs forces et faiblesses, a-t-elle conclu.
Pour déboucher sur la réalisation des objectifs d’efficacité et de développement, le ministre de la Fonction publique est conscient qu’il est nécessaire d’évoluer et de s’adapter. En effet, elle considère que : «l’évolution d’une administration de commandement à une administration de développement n’est plus une option, mais un passage obligé à même de repenser l’approche de la conduite des politiques publiques avec l’introduction d’un mouvement bidirectionnel entre l’administration et le citoyen».
Mme Bampassy a aussi déploré les nombreuses réformes qui, jusqu’ici n’ont pas eu l’effet escompté. «Faute d’une internalisation de la culture de l’évaluation au sein de notre administration, il n’a pas toujours été possible pour la plupart des réformes, d’appréhender et d’apprécier objectivement leurs forces et faiblesses, a-t-elle conclu.
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