Sans jamais être sur le devant de la scène, Fidelis Mukonori est resté un homme-clé du Zimbabwe et l’est encore un peu plus ces dernières heures. Né en 1947, le père Mukonori a accompagné l'histoire de l’ancienne Rhodésie du Sud. En 1977 il obtient un diplôme de théologie à Berkeley en Californie puis se forme en développement social au Canada, et revient au Zimbabwe où il étudie la philosophie et la résolution des conflits.
En 1979, il participe à la conférence de Lancaster House à Londres entre les autorités anglaises et les représentants de la Rhodésie du Sud, sur l’avenir de la colonie britannique et travaille à la Constitution qui sera adoptée en 1980, la première du Zimbabwe. Mais c’est surtout comme jésuite que Fidelis Mukonori est connu dans le pays.
Sa proximité avec Robert Mugabe lui sera souvent reprochée, notamment lorsqu’il célèbre les messes aux grands événements organisés par le chef de l’Etat. Durant les années Mugabe, il cherche toujours à maintenir le dialogue avec le pouvoir, au risque de se fâcher avec d’autres jésuites beaucoup plus critiques. Le père Mukonori a publié un livre sur la genèse de la violence au Zimbabwe dans lequel il affirme que la réconciliation est toujours possible dans le pays. Il semble être l’une des rares personnes que Robert Mugabe écoute encore.
En 1979, il participe à la conférence de Lancaster House à Londres entre les autorités anglaises et les représentants de la Rhodésie du Sud, sur l’avenir de la colonie britannique et travaille à la Constitution qui sera adoptée en 1980, la première du Zimbabwe. Mais c’est surtout comme jésuite que Fidelis Mukonori est connu dans le pays.
Sa proximité avec Robert Mugabe lui sera souvent reprochée, notamment lorsqu’il célèbre les messes aux grands événements organisés par le chef de l’Etat. Durant les années Mugabe, il cherche toujours à maintenir le dialogue avec le pouvoir, au risque de se fâcher avec d’autres jésuites beaucoup plus critiques. Le père Mukonori a publié un livre sur la genèse de la violence au Zimbabwe dans lequel il affirme que la réconciliation est toujours possible dans le pays. Il semble être l’une des rares personnes que Robert Mugabe écoute encore.
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