« En janvier, des lycéens ont manifesté à Oulampane (Casamance) pour demander davantage de professeurs. L'armée est intervenue en utilisant des balles réelles ; quatre lycéens ont été blessés. Un haut représentant de l'armée a condamné ces actes et a annoncé que les militaires impliqués seraient amenés à rendre des comptes ; aucune mesure concrète n'a cependant été prise et aucune enquête n'a été ouverte au cours de l'année » écrit l'Ong Amnesty International pour fustiger le recours excessif à la force.
Dans son rapport 2014/15 sur les Droits et Libertés, l'Ong rappelle certains épisodes sur cette restriction des libertés. C'est en effet, le fait qu'au mois d'août, des étudiants ont manifesté contre les retards des bourses. Ce qui a occasionné la mort de Bassirou Faye, un étudiant.
Amnesty Cité aussi, le prisonnier condamné et abattu à Sinthiou Roudji, près de la ville de Kédougou. Dans le cadre de sa peine, il était autorisé à travailler à l'extérieur la journée et devait retourner à la prison le soir. « Un soir, comme il ne rentrait pas, les forces de sécurité ont été envoyées à sa recherche. Il a été tué par un agent alors qu'il tentait, semble-t-il, de s'enfuir » fustige l'Ong.
LIBERTÉ DE RÉUNION
L'Ong Amnesty poursuit dans ses complaintes contre le Sénégal en lançant « les autorités ont engagé des poursuites à l'encontre de personnes qui avaient participé à des manifestations organisées par des partis politiques et des ONG, ou qui s'étaient exprimées à ces occasions ».
C'est en outre l'arrestation du rappeur Malal Talla, dirigeant du mouvement Y'en a marre, en juin dernier. D'après Amnesty, « il a été arrêté et détenu quatre jours pour avoir dénoncé le racket policier lors d'un rassemblement public ».
Dans son rapport 2014/15 sur les Droits et Libertés, l'Ong rappelle certains épisodes sur cette restriction des libertés. C'est en effet, le fait qu'au mois d'août, des étudiants ont manifesté contre les retards des bourses. Ce qui a occasionné la mort de Bassirou Faye, un étudiant.
Amnesty Cité aussi, le prisonnier condamné et abattu à Sinthiou Roudji, près de la ville de Kédougou. Dans le cadre de sa peine, il était autorisé à travailler à l'extérieur la journée et devait retourner à la prison le soir. « Un soir, comme il ne rentrait pas, les forces de sécurité ont été envoyées à sa recherche. Il a été tué par un agent alors qu'il tentait, semble-t-il, de s'enfuir » fustige l'Ong.
LIBERTÉ DE RÉUNION
L'Ong Amnesty poursuit dans ses complaintes contre le Sénégal en lançant « les autorités ont engagé des poursuites à l'encontre de personnes qui avaient participé à des manifestations organisées par des partis politiques et des ONG, ou qui s'étaient exprimées à ces occasions ».
C'est en outre l'arrestation du rappeur Malal Talla, dirigeant du mouvement Y'en a marre, en juin dernier. D'après Amnesty, « il a été arrêté et détenu quatre jours pour avoir dénoncé le racket policier lors d'un rassemblement public ».
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