Plusieurs éléments forcent à s'interroger sur une implication de l'ambassadeur américain au Burkina, Tulibano Mushingi. Le juge Yaméogo du tribunal militaire a délivré une ordonnance aux fins d’authentification des conversations téléphoniques et l'expert allemand Hermann Künzel a 21 jours pour rendre son rapport, donc d'ici fin octobre, et qui peut-être confirmera le travail effectué par l'expert français mandaté par la défense de Djibril Bassolé.
Cet expert français, Norbert Pheulpin, a remis en cause l'intégrité des écoutes. Si Hermann Kunzel confirme, le dossier judiciaire de Bassolé est vide. Les fichiers sonores remis à l'expert allemand contenus dans une clef USB sont titrés en anglais, par exemple « Soro to Bassolé as at 22 heures 11 » ou bien on y lit la mention « MAJ », pour major au lieu de commandant.
Une source sécuritaire proche de Yacouba Isaac Zida, ancien Premier ministre de la transition, confirme l'implication des Américains. Mais pourquoi ? Par crainte d'un coup de main de jihadistes au putsch de Diendéré ? Par soutien aux autorités de la transition ?
Les relations entre Zida et Mushingi étaient étroites, un fervent évangélisme les unissait. Dans ce cas, il s'agirait d'un coup de main américain pour tuer politiquement Bassolé. Une source française affirme que l'ambassadeur américain a bien outrepassé son rôle. Contacté, un diplomate américain à Ouagadougou déclare : « nous ne sommes pas impliqués dans ces écoutes ». Mais Tulibano Mushingi reste actif. Il y a quelques jours, il a rendu visite à Djibril Bassolé dans sa prison. Pourquoi ?
Cet expert français, Norbert Pheulpin, a remis en cause l'intégrité des écoutes. Si Hermann Kunzel confirme, le dossier judiciaire de Bassolé est vide. Les fichiers sonores remis à l'expert allemand contenus dans une clef USB sont titrés en anglais, par exemple « Soro to Bassolé as at 22 heures 11 » ou bien on y lit la mention « MAJ », pour major au lieu de commandant.
Une source sécuritaire proche de Yacouba Isaac Zida, ancien Premier ministre de la transition, confirme l'implication des Américains. Mais pourquoi ? Par crainte d'un coup de main de jihadistes au putsch de Diendéré ? Par soutien aux autorités de la transition ?
Les relations entre Zida et Mushingi étaient étroites, un fervent évangélisme les unissait. Dans ce cas, il s'agirait d'un coup de main américain pour tuer politiquement Bassolé. Une source française affirme que l'ambassadeur américain a bien outrepassé son rôle. Contacté, un diplomate américain à Ouagadougou déclare : « nous ne sommes pas impliqués dans ces écoutes ». Mais Tulibano Mushingi reste actif. Il y a quelques jours, il a rendu visite à Djibril Bassolé dans sa prison. Pourquoi ?
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