«Hier vers 19 h 20 [17 h 20 GMT], un groupe de quatre bandits armés non identifiés a attaqué sur la colline de Fota dans la commune de Ndava. Ils ont tué un officier de police judiciaire et le veilleur de nuit (des locaux) du parti CNDD-FDD» (au pouvoir), a expliqué à l’AFP Jean-Marie Nyakarerwa.
Lire aussi : Au Burundi, l’élite politique joue sur la peur d’un conflit ethnique pour garder le pouvoir
Le gouverneur a précisé que les assaillants avaient blessé quatre autres personnes et «emporté la recette du jour d’un dépôt de bière».
Les termes «bandits armés non identifiés» ou «terroristes» désignent, dans la terminologie officielle, les membres des nouvelles rébellions burundaises nées de la contestation contre le troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza.
La présence de ces groupes armés est régulièrement signalée dans cette zone du pays, notamment dans quelques communes de la province de Mwaro et dans celle de Mugamba, dans la province voisine de Bururi.
Grave crise émaillée de violences
L’attaque a eu lieu mardi, jour de clôture d’une session de relance du dialogue interburundais à Arusha, dans le nord de la Tanzanie. Ces pourparlers devraient reprendre dans la deuxième partie du mois de juin.
Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat.
Réélu en juillet, il a ainsi violé la Constitution et l’accord d’Arusha qui mit fin à la guerre civile entre 1993 et 2006 (300 000 morts), selon l’opposition, la société civile et une partie de son camp. Les violences ont déjà fait plus de 500 morts et poussé plus de 270 000 personnes à quitter le pays.
Source:LeMonde.fr
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Le gouverneur a précisé que les assaillants avaient blessé quatre autres personnes et «emporté la recette du jour d’un dépôt de bière».
Les termes «bandits armés non identifiés» ou «terroristes» désignent, dans la terminologie officielle, les membres des nouvelles rébellions burundaises nées de la contestation contre le troisième mandat du président burundais Pierre Nkurunziza.
La présence de ces groupes armés est régulièrement signalée dans cette zone du pays, notamment dans quelques communes de la province de Mwaro et dans celle de Mugamba, dans la province voisine de Bururi.
Grave crise émaillée de violences
L’attaque a eu lieu mardi, jour de clôture d’une session de relance du dialogue interburundais à Arusha, dans le nord de la Tanzanie. Ces pourparlers devraient reprendre dans la deuxième partie du mois de juin.
Le Burundi a plongé dans une grave crise émaillée de violences lorsque le président Nkurunziza a annoncé sa candidature en avril 2015 pour un troisième mandat.
Réélu en juillet, il a ainsi violé la Constitution et l’accord d’Arusha qui mit fin à la guerre civile entre 1993 et 2006 (300 000 morts), selon l’opposition, la société civile et une partie de son camp. Les violences ont déjà fait plus de 500 morts et poussé plus de 270 000 personnes à quitter le pays.
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