Dans une salle du cinquième étage du ministère de la Justice, retenu pour la passation de service, le colonel Jean-Blaise Komo, nouveau directeur général de l'administration pénitentiaire remplaçant Paul Morossa, s’est présenté en treillis. Il s’est décoiffé peu avant que François Kimpoutou, directeur de cabinet au ministère de la Justice, ne lui donne des instructions.
« Je voudrais vous dire que les établissements pénitentiaires ne sont pas seulement les lieux d’exécution des peines, parce que les droits de l’homme sont intimement liés dans le travail de l’administration pénitentiaire. Vous aurez aussi toutes les ONG qui viennent visiter les centres pénitentiaires. Ce sont des questions sur lesquelles vous devez y veiller et aussi ne pas permettre de recevoir dans les centres pénitentiaires des structures ou des ONG qui ne sont pas habilitées », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de passation.
Soigner l'image des prisons
Jean-Blaise Komo a affirmé avoir pris la mesure de sa mission. Les ONG lui demandent de soigner l’image des prisons et de collaborer franchement.
« Le Congo a ratifié les instruments relatifs aux questions de prison. Le directeur général, nous l’invitons pour qu’il soit ouvert, pour qu’il puisse effectivement associer la société civile, pour que son travail puisse être un travail acceptable », a rétorqué Loamba Moke, président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral.
« Je voudrais vous dire que les établissements pénitentiaires ne sont pas seulement les lieux d’exécution des peines, parce que les droits de l’homme sont intimement liés dans le travail de l’administration pénitentiaire. Vous aurez aussi toutes les ONG qui viennent visiter les centres pénitentiaires. Ce sont des questions sur lesquelles vous devez y veiller et aussi ne pas permettre de recevoir dans les centres pénitentiaires des structures ou des ONG qui ne sont pas habilitées », a-t-il déclaré lors de la cérémonie de passation.
Soigner l'image des prisons
Jean-Blaise Komo a affirmé avoir pris la mesure de sa mission. Les ONG lui demandent de soigner l’image des prisons et de collaborer franchement.
« Le Congo a ratifié les instruments relatifs aux questions de prison. Le directeur général, nous l’invitons pour qu’il soit ouvert, pour qu’il puisse effectivement associer la société civile, pour que son travail puisse être un travail acceptable », a rétorqué Loamba Moke, président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral.
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