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​Côte d'Ivoire: Affi N'Guessan veut un débat sur la réforme de la Constitution

Lors d’une conférence de presse, jeudi 5 mai, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, s'est inquiété du manque de transparence du pouvoir autour du projet de nouvelle Constitution. Alors qu'Alassane Ouattara a à plusieurs reprises annoncé son souhait de soumettre à référendum courant 2016 une réforme constitutionnelle, aucune date ni aucun projet n'a pour l'instant été rendu public. Le patron du principal parti d’opposition appelle à un grand débat national.



Lors d’une conférence de presse, jeudi 5 mai, le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, s'est inquiété du manque de transparence du pouvoir autour du projet de nouvelle Constitution. Alors qu'Alassane Ouattara a à plusieurs reprises annoncé son souhait de soumettre à référendum courant 2016 une réforme constitutionnelle, aucune date ni aucun projet n'a pour l'instant été rendu public. Le patron du principal parti d’opposition appelle à un grand débat national.
 
Face à l'importance d'une nouvelle Constitution, Pascal Affi N'Guessan appelle de ses vœux une grande concertation nationale où chefs traditionnels, religieux, représentants des partis politiques, de la société civile, des jeunes, des femmes seraient consultés.
 
 
Le président du Front populaire ivoirien (FPI) s'est inquiété d'un projet de révision dont rien n'a pour l'instant été dévoilé. Un texte, qui selon lui, est en train d'être rédigé en catimini dans des cabinets. « Je ne crois pas que ce soit de cette façon que la Côte d’Ivoire va se doter d’une Constitution consensuelle qui va fonder un nouveau départ, a-t-il souligné. Il ne faut pas penser que nous tolèrerons qu’on nous impose une Constitution qui serait taillée sur mesure pour arranger des partis politiques. »
 
Car si le pouvoir et le parti d'opposition semblent s'accorder sur la nécessité de réformer une Constitution que tous considèrent inadaptée et conflictuelle, il n’est pas certain qu'ils se rejoignent sur les points à modifier. Alassane Ouattara a évoqué la suppression de l'article 35 qui fixe les conditions d'éligibilité et l'instauration d'un poste de vice-président. Un dernier point contre lequel le FPI s'est déjà élevé.


Source:Rfi.fr

Aminata Diouf(stagiaire)

Vendredi 6 Mai 2016 - 09:42


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