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​La France accuse le régime syrien pour l'attaque chimique à Khan Cheikhoun

Les services de renseignement français accusent le régime de Damas d'être responsable de l'attaque au gaz sarin dans le nord-ouest de la Syrie, une attaque qui avait fait 87 morts le 4 avril dernier. Le rapport vient d'être présenté par le ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault en Conseil de défense. D'après le texte, le procédé de fabrication de cette arme chimique est typique de la méthode utilisée par le régime.



Le régime de Damas est responsable de l'attaque chimique qui a fait 87 morts le 4 avril à Khan Cheikhoun. C'est ce qu’affirme la France dans un rapport de six pages que le ministère des Affaires étrangères vient de publier.
 
Le gaz employé serait bien du sarin et son mode de fabrication porte la signature du régime syrien, selon Jean-Marc Ayrault, le chef de la diplomatie française : « L’agent chimique, responsable de la mort de plus de 80 personnes, est bien du sarin. Des prélèvements environnementaux et aussi sur les victimes ont été effectués immédiatement après l’attaque, et sur le lieu de l’attaque. S’agissant maintenant du procédé de fabrication du produit, nous savons de source certaine que le procédé de fabrication du sarin, qui a été prélevé, est typique de la méthode développée dans les laboratoires syriens. »
 
« Cette méthode, poursuit M. Ayrault, porte la signature du régime et c’est ce qui nous permet d’établir sa responsabilité dans cette attaque. Nous le savons parce que nous avons conservé des prélèvements d’autres attaques et que nous avons pu, dans les laboratoires évidemment compétents, les comparer. Nous sommes en mesure de confirmer que le sarin qui a été employé ce 4 avril est le même sarin que celui qui a été utilisé dans une attaque intervenue à Saraqeb le 29 avril 2013 au moyen de grenades, dont une a été récupérée et analysée par nos services ».
 
Pour la France, les groupes rebelles en Syrie et l'organisation Etat islamique n'ont pas les moyens de développer de tels procédés, ni les moyens de les disperser. C'est bien un avion militaire du régime qui a décollé de la base de Chayrat, le 4 avril au matin et a bombardé Khan Cheikhoun, selon Jean Marc Ayrault. Les responsables « devront répondre de leurs actes criminels devant la justice internationale », a-t-il dit.
 
 
On ne peut pas faire du sarin dans un arrière cuisine, ça doit être vraiment fait dans des usines adaptées...

RFi.fr

Mercredi 26 Avril 2017 - 13:52


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