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​La Francophonie vivement préoccupée par la gravité de la situation en RDC et au Burundi



​La Francophonie vivement préoccupée par la gravité de la situation en RDC et au Burundi
La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, a présidé, ce mercredi 29 mars 2017 à Paris, la 100e session du Conseil Permanent de la Francophonie (CPF), instance qui rassemble les représentants personnels des chefs d’Etat et de gouvernement de la Francophonie. Depuis le dernier Sommet d'Antananarivo en novembre 2016, le nombre de membres a été porté à 84 avec l’admission de la Nouvelle-Calédonie, en qualité de membre associé et de l’Argentine, le Canada-Ontario et la République de Corée, en qualité d’observateurs. 
 
Les participants au CPF ont partagé les inquiétudes de la Secrétaire générale sur certaines situations dans des pays de l’espace francophone, et particulièrement celle qui prévaut actuellement dans la région des Grands Lacs. « En République démocratique du Congo, les blocages persistants dans la mise en oeuvre de l’Accord du 31 décembre 2016 dit de la Saint Sylvestre, sont très préoccupants. Les conditions de sécurité, notamment à l’Est du pays et dans les Kasaï, ne cessent de se dégrader.  Les responsabilités, directes et indirectes, doivent être établies et sanctionnées. La mise en place d'une commission d'enquêtes en vue de ces sanctions s'impose encore plus face à la gravité de la situation et notamment après la découverte des corps des deux experts des Nations unies ainsi que de celui de leur interprète. Nous condamnons avec fermeté cette situation horrible et intolérable », a déclaré Michaëlle Jean aux membres du CPF. Elle a en outre annoncé le déploiement imminent d’une mission d’évaluation et d’assistance à la demande de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Cette mission œuvrera étroitement avec la Conférence épiscopale nationale du Congo et les partenaires internationaux sur le terrain.
 
Sur le Burundi, les Représentants personnels constatent la persistance des violations des droits et des libertés, la constante augmentation du nombre de personnes déplacées et réfugiées, des discours de haine et d’incitation à la violence ethnique. « Dans ce contexte particulièrement délétère et dangereux, la responsabilité des autorités burundaises est majeure. Les actions menées en partenariat avec d'autres organisations internationales n'a pas évolué », a déploré la Secrétaire générale.
 
Plus généralement, la Secrétaire générale a rappelé que, face aux nombreux défis actuels, un multilatéralisme fort et efficace suppose un renforcement des moyens, y compris financiers,  pour mieux prévenir et s'attaquer aux causes profondes des menaces et créer les conditions de croissance et de développement. La mobilisation des Etats et des gouvernements est essentielle pour faire avancer nos ambitions d’un monde plus stable, plus juste, plus démocratique et plus inclusif.


Mercredi 29 Mars 2017 - 18:54


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